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Initié et mis en œuvre au Laboratoire Sciences Pour l’Environnement de l’Université de Corse et du CNRS, le projet « Feux » fait déjà autorité à l’échelle internationale. Depuis près de vingt ans, un groupe d’universitaires mène en effet des recherches sur les incendies de végétation au sein d’un département entièrement dédié à cette activité sur le campus de Corte. Leurs objectifs : mieux comprendre les phénomènes intervenant au cours des incendies, les modéliser afin de les prédire et de développer des outils innovants de lutte incendie et d’aménagement du territoire contre cette problématique très présente en Corse.
Ces travaux ont déjà permis de développer des outils numériques de simulation et d’anticipation concernant l’évolution des feux. Il s'agissait ensuite de mesurer le rayonnement thermique des incendies. Les chercheurs ont mené des travaux afin de développer un dispositif optique permettant de mesurer les caractéristiques géométriques d’un feu au cours de sa propagation (hauteur de flammes, surface et volume de feu) et d’estimer à partir de ces données la chaleur émise par l’incendie. « Lors de son déplacement, un incendie émet des flux de chaleur qui déterminent à la fois sa puissance et sa dangerosité", explique Lucile Rossi, responsable scientifique du projet « Feux".
L’intérêt de ce type d’outil ? Ce dispositif doit, par exemple, permettre aux sapeurs-pompiers d’évaluer lors de la lutte les distances de sécurité pour se protéger des flammes, et d’adapter la quantité d’eau à envoyer pour éteindre l’incendie en fonction des radiations qu’il peut émettre. En réalité, les scientifiques de l’Université de Corse/CNRS travaillent de longue date sur des systèmes permettant de mesurer les caractéristiques géométriques des feux. À ce jour, ils sont d’ailleurs les seuls au monde à être en capacité d’estimer le volume d’un feu via un système optique. Signe que ces travaux de recherche sont arrivés à maturité, un pas important a été franchi pour la valorisation des résultats de recherche. Une demande de brevet a en effet été déposée en 2018 pour faire reconnaître ce dispositif innovant mis sur pied par les chercheurs du projet « Feux », Frédéric Morandini, Xavier Si, Tom Toulouse et Lucile Rossi.
A terme, les porteurs du projet « Feux » de l’Université de Corse/CNRS envisagent que ces dispositifs innovants de mesure des flux de chaleur puissent être utilisés par la sphère opérationnelle, installés sur des camions de sapeurs-pompiers ou des zones de surveillance, pour leur permettre de mieux intervenir face aux incendies.
(D'après le communiqué)
Ces travaux ont déjà permis de développer des outils numériques de simulation et d’anticipation concernant l’évolution des feux. Il s'agissait ensuite de mesurer le rayonnement thermique des incendies. Les chercheurs ont mené des travaux afin de développer un dispositif optique permettant de mesurer les caractéristiques géométriques d’un feu au cours de sa propagation (hauteur de flammes, surface et volume de feu) et d’estimer à partir de ces données la chaleur émise par l’incendie. « Lors de son déplacement, un incendie émet des flux de chaleur qui déterminent à la fois sa puissance et sa dangerosité", explique Lucile Rossi, responsable scientifique du projet « Feux".
L’intérêt de ce type d’outil ? Ce dispositif doit, par exemple, permettre aux sapeurs-pompiers d’évaluer lors de la lutte les distances de sécurité pour se protéger des flammes, et d’adapter la quantité d’eau à envoyer pour éteindre l’incendie en fonction des radiations qu’il peut émettre. En réalité, les scientifiques de l’Université de Corse/CNRS travaillent de longue date sur des systèmes permettant de mesurer les caractéristiques géométriques des feux. À ce jour, ils sont d’ailleurs les seuls au monde à être en capacité d’estimer le volume d’un feu via un système optique. Signe que ces travaux de recherche sont arrivés à maturité, un pas important a été franchi pour la valorisation des résultats de recherche. Une demande de brevet a en effet été déposée en 2018 pour faire reconnaître ce dispositif innovant mis sur pied par les chercheurs du projet « Feux », Frédéric Morandini, Xavier Si, Tom Toulouse et Lucile Rossi.
A terme, les porteurs du projet « Feux » de l’Université de Corse/CNRS envisagent que ces dispositifs innovants de mesure des flux de chaleur puissent être utilisés par la sphère opérationnelle, installés sur des camions de sapeurs-pompiers ou des zones de surveillance, pour leur permettre de mieux intervenir face aux incendies.
(D'après le communiqué)