Surfrider Foundation Europe et Surfrider Foundation USA publient une déclaration conjointe concernant le site prévu accueillir les épreuves de Surf à Teahupo'o (Tahiti), dans le cadre des Jeux Olympiques d’été 2024 de Paris. En voici un large extrait.Egalement une vidéo qui annonce une petition. (1)
"Une tour en bois a été utilisée avec succès pour accueillir et juger les compétitions internationales de surf pendant des décennies ; cependant, le Comité olympique affirme que la tour en bois existante ne répond pas à ses normes, sans expliquer pourquoi. Le Comité olympique souhaite à présent construire une nouvelle tour en aluminium, d'une valeur de plusieurs millions d’euros, dont la construction menace la santé d'un écosystème marin vierge et pourrait même dégrader les ressources en matière de surf. La collaboration et la transparence avec la communauté locale n'ont pas été satisfaisantes, ce qui a suscité une forte opposition à ce nouveau projet de construction. L'une des principales causes est le manque d'informations
concernant les besoins du Comité olympique et les impacts environnementaux sur les écosystèmes de récifs coralliens.
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Bien que le Comité olympique et les parties associées aient tenté de trouver des solutions, partagé une partie de la documentation avec les associations locales et les aient amenées à la phase de test des travaux de construction, ils n'ont pas démontré la nécessité de poursuivre la construction ni justifié l'augmentation des impacts sur l'écosystème des récifs coralliens. Par conséquent, ces efforts n'ont pas satisfait la communauté locale ou mondiale des défenseurs de l'environnement. La crédibilité des plans de construction actuels a été mise à mal lorsqu'une barge de construction vide s'est échouée sur le récif lors d'une récente visite du site.
Surfrider Foundation soutient la position de la communauté locale et les préoccupations de l'association Vai ara o Teahupo'o pour garantir l'intégrité environnementale des récifs de Teahupo'o. Nous sommes opposés à toute nouvelle construction qui mettrait en danger l'écosystème des récifs et des lagons. Toute amélioration nécessaire de la structure existante doit être réalisée de la manière la plus écologiquement responsable possible et en concertation avec la communauté locale. Les intérêts de la communauté et la santé de l'écosystème doivent être prioritaires par rapport à une compétition olympique ponctuelle.
Par conséquent, nous demandons instamment au Comité international olympique, au Comité national olympique français et à l'Assemblée de la Polynésie française de :
• Reconnaître que la communauté autochtone et locale est la principale partie prenante sur ce sujet : si les risques avérés sont inacceptables pour elle, la nouvelle tour ne devrait pas être construite. Cette évaluation pourrait remettre en question la possibilité d'accueillir d'autres grandes compétitions internationales.
• Publier toutes les analyses environnementales pertinentes, les plans de construction et les exigences relatives au jugement - publiquement et à l'intention de la communauté locale.
• Explorer d'autres solutions, y compris d'autres sites de compétition, ainsi que les conséquences économiques, environnementales et sociales. Ces informations doivent être transparentes et partagées avec la communauté locale. Pour éviter de reproduire les négligences constatées dans les étapes de l'affaire à Teahupo'o, il est impératif que tout nouveau projet lié aux Jeux olympiques garantisse l'implication totale des communautés locales dès le début.
"Surfrider Foundation soutient le désir de la communauté locale de protéger les précieux récifs de Teahupo'o. Les Jeux olympiques devraient pouvoir organiser une compétition de surf de trois jours sans mettre en péril la santé de l'écosystème de Teahupo'o", déclare le Dr Chad Nelsen, directeur général de la Surfrider Foundation aux Etats-Unis. "Les Jeux olympiques ont l'occasion de fixer la barre pour l'organisation d'un concours international de surf tout en protégeant l'intégrité des écosystèmes côtiers. Les plans actuels créent des risques inutiles pour les récifs de Teahupo'o et pour l'intégrité future des compétitions olympiques de surf dans leur ensemble".
(1) rechercher le sous-titrage en français par la petite roue)
"Une tour en bois a été utilisée avec succès pour accueillir et juger les compétitions internationales de surf pendant des décennies ; cependant, le Comité olympique affirme que la tour en bois existante ne répond pas à ses normes, sans expliquer pourquoi. Le Comité olympique souhaite à présent construire une nouvelle tour en aluminium, d'une valeur de plusieurs millions d’euros, dont la construction menace la santé d'un écosystème marin vierge et pourrait même dégrader les ressources en matière de surf. La collaboration et la transparence avec la communauté locale n'ont pas été satisfaisantes, ce qui a suscité une forte opposition à ce nouveau projet de construction. L'une des principales causes est le manque d'informations
concernant les besoins du Comité olympique et les impacts environnementaux sur les écosystèmes de récifs coralliens.
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Surfrider Foundation soutient la position de la communauté locale et les préoccupations de l'association Vai ara o Teahupo'o pour garantir l'intégrité environnementale des récifs de Teahupo'o. Nous sommes opposés à toute nouvelle construction qui mettrait en danger l'écosystème des récifs et des lagons. Toute amélioration nécessaire de la structure existante doit être réalisée de la manière la plus écologiquement responsable possible et en concertation avec la communauté locale. Les intérêts de la communauté et la santé de l'écosystème doivent être prioritaires par rapport à une compétition olympique ponctuelle.
Par conséquent, nous demandons instamment au Comité international olympique, au Comité national olympique français et à l'Assemblée de la Polynésie française de :
• Reconnaître que la communauté autochtone et locale est la principale partie prenante sur ce sujet : si les risques avérés sont inacceptables pour elle, la nouvelle tour ne devrait pas être construite. Cette évaluation pourrait remettre en question la possibilité d'accueillir d'autres grandes compétitions internationales.
• Publier toutes les analyses environnementales pertinentes, les plans de construction et les exigences relatives au jugement - publiquement et à l'intention de la communauté locale.
• Explorer d'autres solutions, y compris d'autres sites de compétition, ainsi que les conséquences économiques, environnementales et sociales. Ces informations doivent être transparentes et partagées avec la communauté locale. Pour éviter de reproduire les négligences constatées dans les étapes de l'affaire à Teahupo'o, il est impératif que tout nouveau projet lié aux Jeux olympiques garantisse l'implication totale des communautés locales dès le début.
"Surfrider Foundation soutient le désir de la communauté locale de protéger les précieux récifs de Teahupo'o. Les Jeux olympiques devraient pouvoir organiser une compétition de surf de trois jours sans mettre en péril la santé de l'écosystème de Teahupo'o", déclare le Dr Chad Nelsen, directeur général de la Surfrider Foundation aux Etats-Unis. "Les Jeux olympiques ont l'occasion de fixer la barre pour l'organisation d'un concours international de surf tout en protégeant l'intégrité des écosystèmes côtiers. Les plans actuels créent des risques inutiles pour les récifs de Teahupo'o et pour l'intégrité future des compétitions olympiques de surf dans leur ensemble".
(1) rechercher le sous-titrage en français par la petite roue)