Ph Agence Adour Garonne
Grand show médiatique de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne ce jeudi avec une télé-conférence de presse du directeur général de l'institution, Marc Abadie, qui s'est adressé depuis Toulouse, pendant deux heures, aux journalistes des régions invités dans les délégations locales, notamment à Bordeaux, Brive, Pau. Une démonstration qui n'est sans doute pas étrangère à la récente venue du Président de la République en Charente, et au cours de laquelle le problème de l'eau qui se pose de façon cruciale dans cette région a été abordé. L'Elysée a également était amené à arbitrer le débat dans cette région entre les différentes parties concernées, et celui-ci vient de se solder par un accord et la signature d'une convention sur les prélèvements et la création de réserves en eau. Marc Abadie a indiqué que l'Agence "soutiendrait la création de réserves d'eau là où il y en a besoin" (les grands projets type Charlas sont en sommeil). De la sorte Poitou-Charentes devrait gagner dans les années qui viennent un potentiel de réserves de l'ordre de 9 millions de M3. Mais ce sont 37 projets qui sont en cours d'étude sur le Bassin, ce qui représente une capacité de stockage de 50 millions de M3, pour un coût estimatif de plus de 100 millions d'euros. L' Agence prévoit dans son programme d'intervention 11 millions d'aides pour aider financièrement ces réalisations permettant de soutenir le niveau des rivières et d'assurer les divers usages. Pami les projets, des retenues sur la Boutonne (7Mm3) en Charente, ainsi que plusieurs ouvrages dans le Bassin de l'Adour et de la Midouze.
L'inquiétude- Pour l'Agence de l'Eau la situation actuelle est particulièrement préoccupante. Il s'agit de la sécheresse la plus importante depuis un demi-siècle. Dans de nombreux cas le niveau d'étiage des cours d'eau est déjà atteint, et le déficit en eau se cumulant avec celui des années précédentes, 80% des nappes profondes affichent un niveau inférieur à ce qu'il devrait être. Marc Abadie a souligné que cette situation commande une politique d'économie de l'eau, ainsi que des initiatives permettant au Bassin de faire face aux conséquences du changement climatique dans l'avenir. Parmi elles, côté agricole, le recours à des productions moins consommatrices d'eau. Des accords avec EDF permettront de faire face aux besoins immédiats de l'ensemble des usagers. En cas de pénurie les autorités préfectorales prendront les mesures qui s'imposent, mais il ne devrait pas y avoir de coupures pour les particuliers, l'eau potable ne représentant que 10% des besoins. Marc Abadie a insisté sur le fait que "l'eau est un bien commun qui n'appartient à personne", et que par conséquent il doit être partagé en fonction des priorités.
L'inquiétude- Pour l'Agence de l'Eau la situation actuelle est particulièrement préoccupante. Il s'agit de la sécheresse la plus importante depuis un demi-siècle. Dans de nombreux cas le niveau d'étiage des cours d'eau est déjà atteint, et le déficit en eau se cumulant avec celui des années précédentes, 80% des nappes profondes affichent un niveau inférieur à ce qu'il devrait être. Marc Abadie a souligné que cette situation commande une politique d'économie de l'eau, ainsi que des initiatives permettant au Bassin de faire face aux conséquences du changement climatique dans l'avenir. Parmi elles, côté agricole, le recours à des productions moins consommatrices d'eau. Des accords avec EDF permettront de faire face aux besoins immédiats de l'ensemble des usagers. En cas de pénurie les autorités préfectorales prendront les mesures qui s'imposent, mais il ne devrait pas y avoir de coupures pour les particuliers, l'eau potable ne représentant que 10% des besoins. Marc Abadie a insisté sur le fait que "l'eau est un bien commun qui n'appartient à personne", et que par conséquent il doit être partagé en fonction des priorités.