C'est fait: les régions françaises, sauf deux , seront de couleur rose. Ce n'est pas une grande surprise puisque tout le monde s'y attendait. Comme on pouvait le prévoir le PS pavoise. En Aquitaine Alain Rousset, homme de terrain et grand fédérateur, est lui-aussi récompensé. Le grand Sud-Ouest est donc tout de rose vêtu puisque Georges Frêche, bien que frappé d'ostracisme par Martine Aubry, acclame Lénine, et que Martin Malvy en Midi-Pyrénées, est sur des sommets. En Aquitaine, cependant Jean Lassalle fait mieux qu'au premier tour et au-delà de ce que lui prédisaient les sondages en gagnant six points. Il a donc eu raison de ne pas fusionner avec l'UMP de Xavier Darcos car jamais cette formation lui eût sans doute accordé 10 sièges. Il n'en reste pas moins que la gauche ne réussit pas le grand chelem, et qu'elle ne transforme pas en raz-de-marée son succès du dimanche précédent.
De son côté le porte-parole de l'UMP Jean-François Copé a déclaré que la prochaine étape importante est 2012, et qu'il n'avait pas envie que Martine Aubry soit présidente de la République. Peut-être n'est-il pas le seul, y compris au PS! La présidentielle peut entraîner un dégel de l'abstention et instaurer d'autres considérations. Aux régionales on peut se faire plaisir sans trop de risque, alors qu'élire un président de la République a d'autres conséquences. Il n'en reste pas moins que le Sarkozysme a pris un rude coup, et que ce scrutin a fait la démonstration de son incapacité à susciter l'adhésion d'une majorité de citoyens. Il ne serait pas surprenant que les langues se délient enfin à l'UMP. Peut-être un boulevard qui s'ouvre pour les réformistes classés à droite tels que Dominique de Villepin ou "l'autre Nicolas", N. Dupont-Aignan qui faisait mieux que le Modem en Ile-de-France. Et côté gauche le marquage entre prétendants (tes) au titre ne saurait que se renforcer. Pour les uns et les autres la grande partie va commencer.
De son côté le porte-parole de l'UMP Jean-François Copé a déclaré que la prochaine étape importante est 2012, et qu'il n'avait pas envie que Martine Aubry soit présidente de la République. Peut-être n'est-il pas le seul, y compris au PS! La présidentielle peut entraîner un dégel de l'abstention et instaurer d'autres considérations. Aux régionales on peut se faire plaisir sans trop de risque, alors qu'élire un président de la République a d'autres conséquences. Il n'en reste pas moins que le Sarkozysme a pris un rude coup, et que ce scrutin a fait la démonstration de son incapacité à susciter l'adhésion d'une majorité de citoyens. Il ne serait pas surprenant que les langues se délient enfin à l'UMP. Peut-être un boulevard qui s'ouvre pour les réformistes classés à droite tels que Dominique de Villepin ou "l'autre Nicolas", N. Dupont-Aignan qui faisait mieux que le Modem en Ile-de-France. Et côté gauche le marquage entre prétendants (tes) au titre ne saurait que se renforcer. Pour les uns et les autres la grande partie va commencer.