Vingt-quatre sénateurs,dont Jean-Pierre Raffarin qui prennent leurs distances avec le projet de suppression de la taxe professionnelle, Dominique de Villepin qui passe à l'offensive soutenu par le club qui lui est dédié, Nicolas Dupont-Aignan qui s'exprimant sur Agora-Vox, recueille l'approbation de nombre d'internautes, le député de Bergerac Daniel Garrigue qui rejoint les villepinistes et prône la formation d'un groupes spécifique à l'Assemblée Nationale... L'hiver qui approche sera-t-il aussi celui du sarkozysme? Il semble bien que le climat ne soit plus tout-à-fait ce qu'il était pour la Majorité et pour le Président d'autant que s'étant occupé de tout, il est aussi critiqué pour tout, ou presque.
C'est ce projet de réforme territoriale qui semble être la goutte d'eau, celle qui conduit des élus à franchir le pas. Et on ne peut s'empêcher de se souvenir qu'en 1969, la chute du général de Gaulle était venue d'un projet de réforme un peu comparable. Mais il y avait eu un référendum. Or, Nicolas Sarkozy semble ignorer totalement cette disposition constitutionnelle. Pourtant cette perspective de suppression de la moitié des élus locaux -avec l'instauration d'un conseiller territorial devant à la fois s'occuper des affaires cantonales et régionales- et la disparition de la taxe professionnelle est bien le genre de sujet qui mérite d'être soumis à l'avis du peuple. La suppression de la taxe professionnelle, en dépit des promesses de compensation, conduit directement à la hausse des impôts locaux. Pour améliorer la compétitivité des entreprises, on reportera l'impôt sur les ménages. L'autre point est la sous-représentation inévitable du milieu rural, le futur élu territorial étant appelé à écouter les voix les plus nombreuses, celles des villes. De plus, le projet évoque la création de grandes métropoles, mais ignore les territoires. On s'étonnera d'ailleurs que les organisations agricoles ne s'inquiètent pas plus de ces perspectives.
La question est cependant celle-ci:peut-on faire autrement dans le contexte d'intégration européenne et surtout de mondialisation? Celle-ci nous tire vers le bas pour aligner nos coûts et salaires sur ceux de la Chine et des autres pays asiatiques vers lesquels migre l 'emploi à travers dépôts de bilan et délocalisations. Résultat: la France s'appauvrit, l'Etat s'endette, il faut économiser, économiser... On savait que la mondialisation touchait l'économique, maintenant c'est la démocratie qui est,elle-aussi, menacée. Qui osera s'attaquer à ces deux terribles monstres, une Europe-passoire ultra-libérale, une mondialisation aveugle?
C'est ce projet de réforme territoriale qui semble être la goutte d'eau, celle qui conduit des élus à franchir le pas. Et on ne peut s'empêcher de se souvenir qu'en 1969, la chute du général de Gaulle était venue d'un projet de réforme un peu comparable. Mais il y avait eu un référendum. Or, Nicolas Sarkozy semble ignorer totalement cette disposition constitutionnelle. Pourtant cette perspective de suppression de la moitié des élus locaux -avec l'instauration d'un conseiller territorial devant à la fois s'occuper des affaires cantonales et régionales- et la disparition de la taxe professionnelle est bien le genre de sujet qui mérite d'être soumis à l'avis du peuple. La suppression de la taxe professionnelle, en dépit des promesses de compensation, conduit directement à la hausse des impôts locaux. Pour améliorer la compétitivité des entreprises, on reportera l'impôt sur les ménages. L'autre point est la sous-représentation inévitable du milieu rural, le futur élu territorial étant appelé à écouter les voix les plus nombreuses, celles des villes. De plus, le projet évoque la création de grandes métropoles, mais ignore les territoires. On s'étonnera d'ailleurs que les organisations agricoles ne s'inquiètent pas plus de ces perspectives.
La question est cependant celle-ci:peut-on faire autrement dans le contexte d'intégration européenne et surtout de mondialisation? Celle-ci nous tire vers le bas pour aligner nos coûts et salaires sur ceux de la Chine et des autres pays asiatiques vers lesquels migre l 'emploi à travers dépôts de bilan et délocalisations. Résultat: la France s'appauvrit, l'Etat s'endette, il faut économiser, économiser... On savait que la mondialisation touchait l'économique, maintenant c'est la démocratie qui est,elle-aussi, menacée. Qui osera s'attaquer à ces deux terribles monstres, une Europe-passoire ultra-libérale, une mondialisation aveugle?