Ph Paysud
Selon le collectif "Sauvons les fruits et légumes", le ministère de l'Agriculture, pour préserver les abeilles, va modifier l'arrêté les concernant, et "instaurer le travail de nuit pour les agriculteurs".
Le collectif présente ainsi l'affaire: "Pour sauver les abeilles, la créativité du ministère de l'agriculture n'a pas de limite. Nouvelle idée : exiger des agriculteurs qu'ils traitent leur culture... la nuit !! Le cabinet du Ministre veut ainsi modifier l'arrêté interministériel du 28 novembre 2003. Une consultation est d'ailleurs ouverte jusqu'au 23 décembre prochain. Et cela donne l'idée géniale suivante : en période de floraison, les agriculteurs ne pourront protéger leur culture qu'après le coucher du soleil et pendant une période de 3 heures, histoire de préserver les butineuses. Voilà une idée qu'elle est bonne..."
"On ne pourrait plus traiter en Gironde"
Et d'ajouter:"Sauf que sur le terrain, ça donne ça : Dans un verger, il faut 40 minutes pour traiter 1 hectare. En 3 heures, un arboriculteur ne peut donc couvrir que 4,5 hectares. Pour une exploitation moyenne de 40 hectares, il faudra plus de 8 jours (pardon 8 nuits !). Impensable. Pendant ce temps, le puceron cendré se délectera du bon verger... Mais, vu de la rue de Varenne, le puceron cendré, c'est pas un problème.
"Au fait, on fait comment dans certains départements comme en Gironde où des arrêtés préfectoraux interdisent les traitements après 21 heures pour respecter les voisins ? Ben là, on ne pourra plus traiter du tout..."
"Le ministre se protège des attaques des ONG"
Et de poursuivre " Hé ho, au Ministère, et si tout simplement vous faisiez confiance au monde agricole et apicole ? Et si vous appliquiez le bon vieux principe de subsidiarité au lieu du centralisme technocratique ? Une réglementation supplémentaire ne protègera pas mieux les abeilles. L'arrêté n'est destiné qu'à protéger le ministre des attaques des ONG. Et en plus, il n'y arrivera pas, car elles demanderont toujours plus...
"Vous oubliez que les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont indispensables à nos cultures. Nous avons autant intérêt à les protéger que les apiculteurs. Sur le terrain, les relations entre apis et agris sont bonnes dans l'énorme majorité des cas. Que le gouvernement nous laisse donc travailler ensemble. Les abeilles ne s'en porteront que mieux. Et les agriculteurs avec"
Le collectif présente ainsi l'affaire: "Pour sauver les abeilles, la créativité du ministère de l'agriculture n'a pas de limite. Nouvelle idée : exiger des agriculteurs qu'ils traitent leur culture... la nuit !! Le cabinet du Ministre veut ainsi modifier l'arrêté interministériel du 28 novembre 2003. Une consultation est d'ailleurs ouverte jusqu'au 23 décembre prochain. Et cela donne l'idée géniale suivante : en période de floraison, les agriculteurs ne pourront protéger leur culture qu'après le coucher du soleil et pendant une période de 3 heures, histoire de préserver les butineuses. Voilà une idée qu'elle est bonne..."
"On ne pourrait plus traiter en Gironde"
Et d'ajouter:"Sauf que sur le terrain, ça donne ça : Dans un verger, il faut 40 minutes pour traiter 1 hectare. En 3 heures, un arboriculteur ne peut donc couvrir que 4,5 hectares. Pour une exploitation moyenne de 40 hectares, il faudra plus de 8 jours (pardon 8 nuits !). Impensable. Pendant ce temps, le puceron cendré se délectera du bon verger... Mais, vu de la rue de Varenne, le puceron cendré, c'est pas un problème.
"Au fait, on fait comment dans certains départements comme en Gironde où des arrêtés préfectoraux interdisent les traitements après 21 heures pour respecter les voisins ? Ben là, on ne pourra plus traiter du tout..."
"Le ministre se protège des attaques des ONG"
Et de poursuivre " Hé ho, au Ministère, et si tout simplement vous faisiez confiance au monde agricole et apicole ? Et si vous appliquiez le bon vieux principe de subsidiarité au lieu du centralisme technocratique ? Une réglementation supplémentaire ne protègera pas mieux les abeilles. L'arrêté n'est destiné qu'à protéger le ministre des attaques des ONG. Et en plus, il n'y arrivera pas, car elles demanderont toujours plus...
"Vous oubliez que les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont indispensables à nos cultures. Nous avons autant intérêt à les protéger que les apiculteurs. Sur le terrain, les relations entre apis et agris sont bonnes dans l'énorme majorité des cas. Que le gouvernement nous laisse donc travailler ensemble. Les abeilles ne s'en porteront que mieux. Et les agriculteurs avec"