Ph Paysud Tv
L'annonce que doit faire ce vendredi le ministre de l'Agriculture de la version 2 du plan Ecophyto (règlementation de l'usage des pesticides entre autres mesures), met vent debout certaines organisations agricoles en particulier le collectif "Sauvons les fruits et légumes". Légumes de France, FNPHP, Felcoop, Gefel, Cerafel Bretagne, ANPP, AOP tomates concombres, AOP Carottes de France, AOP Pêches-Nectarines, AOP Prunes adressent des lettres ouvertes à Stéphane Le Foll. Le plan prévoit de réduire les volumes de pesticides de 50% d'ici 2025, mais les professionnels s'opposent à une réduction mécanique et aveugle de leur emploi, préférant une baisse d'impact, les conditions phytosanitaires variant d'une année à l'autre.« Se focaliser sur la réduction des quantités de produits phytosanitaires consommés ne nous semble pas répondre à la question qui nous préoccupe tous : comment réduire les risques pour la santé humaine et l'environnement " précisent ainsi Légumes de France, la FNPHP et Felcoop. Le Collectif brocarde de son côté le plan de communication prévu par le ministère de l'Agriculture:
"Si 2015 est l'an 1 de l'agro-écologie, nous ne pouvons que nous inquiéter des annonces qui seront faites en 2016. Faut-il rappeler que l'An 2 correspond en grande partie à la période la plus noire de la révolution française : la terreur ? Si les indicateurs 2014 du plan Ecophyto ne sont pas bons (ce qui est possible), que nous proposera (ou imposera) Stéphane Le Foll ? En attendant, les difficultés restent les mêmes : impasses techniques, coût de la main d'œuvre, surrèglementation administrative, distorsions de concurrence. Mais serait-il politiquement utile à Stéphane Le Foll de communiquer sur ces sujets ?"
"Si 2015 est l'an 1 de l'agro-écologie, nous ne pouvons que nous inquiéter des annonces qui seront faites en 2016. Faut-il rappeler que l'An 2 correspond en grande partie à la période la plus noire de la révolution française : la terreur ? Si les indicateurs 2014 du plan Ecophyto ne sont pas bons (ce qui est possible), que nous proposera (ou imposera) Stéphane Le Foll ? En attendant, les difficultés restent les mêmes : impasses techniques, coût de la main d'œuvre, surrèglementation administrative, distorsions de concurrence. Mais serait-il politiquement utile à Stéphane Le Foll de communiquer sur ces sujets ?"