Même l'indépendance!
Face à face tendu avec les CRS
Depuis mardi 46 organisations syndicales ont lancé un gigantesque mouvement social, officiellement "contre la vie chère" dans l'Ile. Il se traduit par une grève très suivie qui gèle presque toute activité. Le mot d'ordre s'est aussi traduit par une grande manifestation qui a rassemblé quelque 5 000 personnes dans les rues de Pointe-à-Pitre. Une partie d'entre eux a bloqué un moment l'aéroport, ainsi que le pont reliant Grande-Terre à Basse-Terre. Le grand hôtel d'une chaîne multinationale fait lui-aussi les frais de l'opération, ce qui détourne les touristes vers La Martinique. Et, comme si cela ne suffisait pas le syndicat des stations service bloque la distribution de carburant.
Notre correspondante confirme: "La Guadeloupe est en surchauffe! La température sociale monte sur notre ïle en raison d'une grève qui risque de durer, vu que les grévistes acceptent les rendez-vous avec le préfet et la chambre de commerce, mais ne s'y rendent pas...Cela ne changerait sûrement pas grand'chose vu que le majorité de leurs revendications vont avoir du mal à passer.
Outre une augmentation du pouvoir d'achat -légitime- la vie est 30 % plus chère qu'en métropole ici- ils réclament 200 € d'augmentation pour tous, mais aussi l'indépendance! . Rien de moins! Le préfet est traité de "papa blanc", et il veulent des interlocuteurs d'origine africaine!
Les postes d'essence sont fermés depuis dimanche, les hôtels sont bloqués par des piquets de grèves, les barrages sur les routes imprévisibles, des voitures brûlent à Pointe-à-Pitre, les pompiers se font caillasser, les touristes des paquebots vont dépenser leur argent en Martinique, car il sont déroutés....
L'île n'était pas encoure touchée par la crise, et bien voilà, c'est fait....".
Cri d'alarme en direction du gouvernement
Des parkings vides
La plupart des commerçants ont baissé leur rideau et les parkings sont vides. D'autre part, des salariés de Guadeloupe, notamment d'origine métropolitaine, font signer une pétition qu'ils destinent à l'UMP. On y lit notamment: "Bientôt une semaine que la Guadeloupe vit au ralenti, sauf pour les brûleurs de voitures ! Pensez-vous que le gouvernement va laisser longtemps cette poignée d'autonomistes menaçants mettre la vie économique de l'île à genoux ? Et les touristes dans des hôtels dont les réserves s'épuisent ?
Même à 8000 km, nous avons le droit de nous ravitailler, d'aller chez le médecin... mais sans essence, comment faire ? De toute façon pratiquement tous les commerces sont fermés sous la pression des grévistes.
La grande majorité des Guadeloupéens "pays," et tous les autres, attendent avec impatience une solution..."..