Alain Rousset- A droite:Bernard Péré (Ph Paysud)
Les cérémonies de voeux à la presse, rendez-vous incontournable en début d'année, sont traditionnellement une occasion d'auto-satisfaction pour le monde politique ou.... étatique. Le président de la région Aquitaine, Alain Rousset n'a pas failli à la coutume. Mais en fin de discours il a tout de même eu une pensée pour la presse écrite qui souffre, faisant allusion à l'actuel plan social de Sud-Ouest, ainsi qu'à la presse de l'Internet "qui cherche son modèle économique". Non sans confier sa préférence personnelle pour l'information papier, ce qui est tout de même assez surprenant pour un homme politique ardent promoteur de l'innovation .
Au long du rappel de l'action de la majorité régionale aquitaine, Alain Rousset a d'ailleurs particulièrement insisté sur les volets novateurs, dont l'un des plus visibles a été le succès de la journée Novaqt de Latresne "un évènement assez étonnant " a-t-il souligné. Mais pour 2014 le président de la région a prédit de bonnes nouvelles, notamment côté "usine du futur", énergie, avion électrique. Le projet usine du futur sera soutenu par le ministère d'Arnaud Montebourg, un appel à projets va être lancé. Action également côté serres et méthanisation. Le président de l'Aquitaine est toujours aussi soucieux de l'impact du "changement climatique " et il se réfère aux conclusions du rapport Le Treut. Sur tous ces sujets il a souhaité une démarche consensuelle.
Alain Rousset a également réaffirmé avec force sa foi dans le ferroviaire, aussi bien à propos des TER -pour lesquels il joue alternativement de la manière forte ou de la douce à l'égard de la SNCF- que de la la LGV. "On la veut cette ligne" qui, à ses yeux, est un moyen de développement économique, et doit être réalisée conformément au GPSO. Et de citer le courrier que lui a envoyé le président du gouvernement basque, Iñigo Urkullu Renteria, qui rappelle la priorité donnée à la LGV parmi les enjeux stratégiques auxquels sont confrontés l'Eurorégion Aquitaine / Euskadi et les relations franco-espagnoles .
Au long du rappel de l'action de la majorité régionale aquitaine, Alain Rousset a d'ailleurs particulièrement insisté sur les volets novateurs, dont l'un des plus visibles a été le succès de la journée Novaqt de Latresne "un évènement assez étonnant " a-t-il souligné. Mais pour 2014 le président de la région a prédit de bonnes nouvelles, notamment côté "usine du futur", énergie, avion électrique. Le projet usine du futur sera soutenu par le ministère d'Arnaud Montebourg, un appel à projets va être lancé. Action également côté serres et méthanisation. Le président de l'Aquitaine est toujours aussi soucieux de l'impact du "changement climatique " et il se réfère aux conclusions du rapport Le Treut. Sur tous ces sujets il a souhaité une démarche consensuelle.
Alain Rousset a également réaffirmé avec force sa foi dans le ferroviaire, aussi bien à propos des TER -pour lesquels il joue alternativement de la manière forte ou de la douce à l'égard de la SNCF- que de la la LGV. "On la veut cette ligne" qui, à ses yeux, est un moyen de développement économique, et doit être réalisée conformément au GPSO. Et de citer le courrier que lui a envoyé le président du gouvernement basque, Iñigo Urkullu Renteria, qui rappelle la priorité donnée à la LGV parmi les enjeux stratégiques auxquels sont confrontés l'Eurorégion Aquitaine / Euskadi et les relations franco-espagnoles .
Dur pour Dieudonné...
Concernant de sujets plus polémiques, notamment l'écotaxe, Alain Rousset a considéré qu'elle est nécessaire, et qu'elle est un moyen de financer les infrastructures. Peu compatissant aux problèmes bretons, il ne s'oppose pas non plus à la suppression des aides européennes au poulet. Selon lui, il faut s'adapter, d'ailleurs "les mots de compétitivité, rentabilité ne font plus peur. Quelque chose est en train de se passer". Il voudrait cependant que le consensus s'étende à la lutte contre la pauvreté. Quant aux remarques européennes qui estiment que la France ne va pas assez vite dans les réformes, la responsabilité en revient à ses yeux au fait que "la France est un pays démocratique centralisé".
A propos des prochaines municipales il a jugé compatibles les ambitions exprimées par Vincent Feltesse pour la CUB avec l'action régionale. Quant à Pau "il faut un homme travailleur"! ce qui est le cas du candidat PS."Ce qui n'empêche pas, ajoutait-il aussi tôt, que François Bayrou soit un gentil garçon!"
Concernant le cas Dieudonné, Alain Rousset, interrogé, n'a pas voulu dire clairement s'il approuve les interdictions de spectacles. Il y voit "un sujet complexe et la nécessité de bases juridiques". Ce qui ne l'a pas empêché d'employer des mots très durs -que nous ne reprendrons pas ici- à l'égard de cet humoriste qui ne fait pas rire tout le monde, n'excluant pas au besoin d'employer la force....
G.G.
A propos des prochaines municipales il a jugé compatibles les ambitions exprimées par Vincent Feltesse pour la CUB avec l'action régionale. Quant à Pau "il faut un homme travailleur"! ce qui est le cas du candidat PS."Ce qui n'empêche pas, ajoutait-il aussi tôt, que François Bayrou soit un gentil garçon!"
Concernant le cas Dieudonné, Alain Rousset, interrogé, n'a pas voulu dire clairement s'il approuve les interdictions de spectacles. Il y voit "un sujet complexe et la nécessité de bases juridiques". Ce qui ne l'a pas empêché d'employer des mots très durs -que nous ne reprendrons pas ici- à l'égard de cet humoriste qui ne fait pas rire tout le monde, n'excluant pas au besoin d'employer la force....
G.G.