L'organisation écologiste France Nature Environnement s'inquiète d'un projet des pouvoirs publics qui, selon elle, est sans fondement. Elle écrit dans un communiqué:
"A la demande des chasseurs, la ministre de l’écologie a soumis au Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage mardi 31 janvier, un arrêté autorisant la chasse des oies « aux fins d’études scientifiques » du 1er au 10 février 2012. Or, il existe déjà un programme d’étude sur les oies, coordonné par l’ONCFS, et aucune raison scientifique n’exige de tuer des oies après la fermeture de la chasse ! En réalité, sous couvert d’études, il s’agit de contourner la décision du Conseil d’Etat qui a demandé à la ministre de fixer la fermeture de la chasse des oies au 31 janvier.
"Dans le même temps, le gouvernement revient sur ses engagements en abrogeant les moratoires sur la chasse du courlis cendré et de l’eider à duvet, deux espèces en mauvais état de conservation, classés sur la liste rouge. Pourtant, ces moratoires faisaient partie d’un accord signé à la table ronde chasse en 2008, dont l’Etat s’était porté garant.
"Toutes ces mesures sont prises en urgence, sans aucune évaluation scientifique du GEOC (Groupe d’Experts sur les Oiseaux et leur Chasse), instance créée à la suite de la table ronde chasse. En agissant ainsi, le président de la République fait fi de la nouvelle gouvernance qu’il a prônée dans le cadre du Grenelle de l’environnement, des décisions de la table ronde chasse qu’il avait instaurée et des recommandations des scientifiques.
"France Nature Environnement, la Ligue ROC et la Fondation pour la Nature et l’Homme n’acceptent pas ces mesures. Tout comme la LPO, elles dénoncent le mépris du dialogue environnemental et démocratique, comme du droit, dont témoignent la méthode autant que les décisions improvisées et destinées, en période électorale, à flatter une catégorie d’usagers de la nature".
"A la demande des chasseurs, la ministre de l’écologie a soumis au Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage mardi 31 janvier, un arrêté autorisant la chasse des oies « aux fins d’études scientifiques » du 1er au 10 février 2012. Or, il existe déjà un programme d’étude sur les oies, coordonné par l’ONCFS, et aucune raison scientifique n’exige de tuer des oies après la fermeture de la chasse ! En réalité, sous couvert d’études, il s’agit de contourner la décision du Conseil d’Etat qui a demandé à la ministre de fixer la fermeture de la chasse des oies au 31 janvier.
"Dans le même temps, le gouvernement revient sur ses engagements en abrogeant les moratoires sur la chasse du courlis cendré et de l’eider à duvet, deux espèces en mauvais état de conservation, classés sur la liste rouge. Pourtant, ces moratoires faisaient partie d’un accord signé à la table ronde chasse en 2008, dont l’Etat s’était porté garant.
"Toutes ces mesures sont prises en urgence, sans aucune évaluation scientifique du GEOC (Groupe d’Experts sur les Oiseaux et leur Chasse), instance créée à la suite de la table ronde chasse. En agissant ainsi, le président de la République fait fi de la nouvelle gouvernance qu’il a prônée dans le cadre du Grenelle de l’environnement, des décisions de la table ronde chasse qu’il avait instaurée et des recommandations des scientifiques.
"France Nature Environnement, la Ligue ROC et la Fondation pour la Nature et l’Homme n’acceptent pas ces mesures. Tout comme la LPO, elles dénoncent le mépris du dialogue environnemental et démocratique, comme du droit, dont témoignent la méthode autant que les décisions improvisées et destinées, en période électorale, à flatter une catégorie d’usagers de la nature".