Allo Patron!On est mal! Les Jeunes Agriculteurs de Gironde, avec l'appui de la FDSEA, ont pris le contre-pied de ce slogan publicitaire samedi dernier aux portes d'un magasin LIDL de Libourne en dénonçant la vente de lots de vins de Bordeaux à moins de 2€ la bouteille. "Depuis deux ans, soulignaient les JA, la viticulture bordelaise a perdu des marchés importants. Conflit Airbus-Boeing, crise sanitaire Covid… Les raisons de la mévente ne manquent pas. A cela s’ajoutent des exigences qualitatives et sociétales toujours en hausse.
Tandis que la santé économique des exploitations se dégrade chaque jour un peu plus, certains profiteurs de guerre font aujourd’hui des coups commerciaux en affichant des promos de vins de Bordeaux à 1,69 € la bouteille."
La direction de l'enseigne a souligné que cette politique permet d'écouler de grandes quantités de vins de bordeaux le prix étant attractif pour les consommateurs. Les syndicalistes rétorquent qu'à de tels tarifs les viticulteurs ne couvrent pas les prix de revient, et que de ce fait les investissements, en particulier vers la transition écologique deviennent impossibles. Ils déplorent en même temps le comportement du consommateur qui veut plus d'écologie; mais se précipite vers le bon marché.
"Nous le réaffirmons, déclarent les JA: la politique des prix bas que continue de promouvoir la grande distribution, avec la complicité de certains négociants, est destructrice et incompatible avec les objectifs sociaux et environnementaux de notre pays."
Conséquence: des emplois perdus, des viticulteurs qui désespèrent et des vignes que l'on arrache. Les JA en ont fourni la preuve à Libourne...
Tandis que la santé économique des exploitations se dégrade chaque jour un peu plus, certains profiteurs de guerre font aujourd’hui des coups commerciaux en affichant des promos de vins de Bordeaux à 1,69 € la bouteille."
La direction de l'enseigne a souligné que cette politique permet d'écouler de grandes quantités de vins de bordeaux le prix étant attractif pour les consommateurs. Les syndicalistes rétorquent qu'à de tels tarifs les viticulteurs ne couvrent pas les prix de revient, et que de ce fait les investissements, en particulier vers la transition écologique deviennent impossibles. Ils déplorent en même temps le comportement du consommateur qui veut plus d'écologie; mais se précipite vers le bon marché.
"Nous le réaffirmons, déclarent les JA: la politique des prix bas que continue de promouvoir la grande distribution, avec la complicité de certains négociants, est destructrice et incompatible avec les objectifs sociaux et environnementaux de notre pays."
Conséquence: des emplois perdus, des viticulteurs qui désespèrent et des vignes que l'on arrache. Les JA en ont fourni la preuve à Libourne...