Voici le communiqué que nous adresse l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN):
"Depuis le 12 mars, le panache radioactif qui résulte des rejets des réacteurs nucléaires accidentés de la centrale de Fukushima se déplace, tout en se diluant, dans les courants atmosphériques de l’hémisphère nord. L’IRSN dispose d’une modélisation de cette dispersion, réalisée en collaboration avec Météo France, qui lui permet de suivre et d’anticiper ce déplacement. La première carte était à l’échelle des zones proches du Japon et cette seconde carte est à l’échelle de l’hémisphère nord tout entier. Elles seront à la disposition du public sur le site IRSN www.irsn.fr
Le 23 ou le 24 mars-Selon cette modélisation, le panache a recouvert dans la journée d’hier la plus grande partie de l’Amérique du Nord et le nord-est de la Sibérie. Il passe actuellement sur l’Atlantique Nord, et devrait atteindre le Territoire de St Pierre et Miquelon et les Antilles. Il pourrait atteindre la France métropolitaine le 23 ou 24 mars. Les concentrations attendues de césium 137 dans l’air sur les territoires balayés par le panache sont extrêmement faibles. Ce radionucléide est représentatif des matières radioactives rejetées à longue distance lors d’un accident nucléaire. Ces concentrations seront d’un niveau trop faible pour être détectées par les 1701 balises d’alerte du réseau Téléray de l’IRSN, dont les mesures sont également consultables sur le site internet de l’IRSN. L’IRSN partage l’avis de l’Agence de l’Environnement des USA (www.epa.gov/radiation<http://www.epa.gov/radiation) qui estime que ces concentrations seront sans conséquence sanitaire et environnementale. De plus, elles seront si minimes qu’elles ne pourront sans doute être détectées dans l’environnement que par des mesures d’échantillons effectuées dans des laboratoires spécialisés. L’IRSN dispose de ce type de laboratoires en métropole (ainsi qu’à Tahiti, situé dans l’hémisphère sud et donc hors du flux principal de ce panache). L’Institut publiera les résultats d’analyse dès que disponible, c'est-à-dire plusieurs jours après le passage du panache.S’agissant de St Pierre et Miquelon, ou des Antilles, les résultats des données analysées aux USA sont considérées comme représentatifs de la situation sur ces territoires."
"Depuis le 12 mars, le panache radioactif qui résulte des rejets des réacteurs nucléaires accidentés de la centrale de Fukushima se déplace, tout en se diluant, dans les courants atmosphériques de l’hémisphère nord. L’IRSN dispose d’une modélisation de cette dispersion, réalisée en collaboration avec Météo France, qui lui permet de suivre et d’anticiper ce déplacement. La première carte était à l’échelle des zones proches du Japon et cette seconde carte est à l’échelle de l’hémisphère nord tout entier. Elles seront à la disposition du public sur le site IRSN www.irsn.fr
Le 23 ou le 24 mars-Selon cette modélisation, le panache a recouvert dans la journée d’hier la plus grande partie de l’Amérique du Nord et le nord-est de la Sibérie. Il passe actuellement sur l’Atlantique Nord, et devrait atteindre le Territoire de St Pierre et Miquelon et les Antilles. Il pourrait atteindre la France métropolitaine le 23 ou 24 mars. Les concentrations attendues de césium 137 dans l’air sur les territoires balayés par le panache sont extrêmement faibles. Ce radionucléide est représentatif des matières radioactives rejetées à longue distance lors d’un accident nucléaire. Ces concentrations seront d’un niveau trop faible pour être détectées par les 1701 balises d’alerte du réseau Téléray de l’IRSN, dont les mesures sont également consultables sur le site internet de l’IRSN. L’IRSN partage l’avis de l’Agence de l’Environnement des USA (www.epa.gov/radiation<http://www.epa.gov/radiation) qui estime que ces concentrations seront sans conséquence sanitaire et environnementale. De plus, elles seront si minimes qu’elles ne pourront sans doute être détectées dans l’environnement que par des mesures d’échantillons effectuées dans des laboratoires spécialisés. L’IRSN dispose de ce type de laboratoires en métropole (ainsi qu’à Tahiti, situé dans l’hémisphère sud et donc hors du flux principal de ce panache). L’Institut publiera les résultats d’analyse dès que disponible, c'est-à-dire plusieurs jours après le passage du panache.S’agissant de St Pierre et Miquelon, ou des Antilles, les résultats des données analysées aux USA sont considérées comme représentatifs de la situation sur ces territoires."