Christian Pées et Pierre Couderc
Groupe leader de la coopération agricole et de l'agroalimentaire dans le grand sud-ouest de la France, Euralis, nous l'indiquions voici quelques jours, a connu un exercice 2008-2009 difficile, mais les perspectives sont beaucoup plus favorables pour celui qui est en cours. On suit avec d'autant plus d'intérêt et d'attention l'évolution de ce groupe d'essence cooopérative, mais qui ne s'en trouve pas moins soumis aux mécanismes de l'économie libérale. Difficile, on l'admet, pour ses dirigeants de trouver un juste milieu entre les obligations à l'égard des coopérateurs et les impératifs du marché et de la concurrence. De longue date, Euralis s'est engagé dans une croissance assise sur la diversification et les acquisitions, et donc calquée sur l'entreprise capitalistique. Ce qui oblige aussi à en retenir les recettes, lesquelles ne sont pas toujours comprises des agriculteurs et des salariés. Cependant le président d'Euralis, Christian Pées, a pris, au plan national et international , son bâton de pèlerin pour défendre la cause de la coopération et celle d'un agroalimentaire raisonné mais productif. Cependant l'économie ne se contente pas de bonnes paroles....
L'exercice 2008-2009 n'a pas été bon en raison de la crise, de la baisse des prix des céréales, de la chute de la consommation de foie gras à la fin de 2008. S'y sont ajoutées des charges de restructuration industrielle. Le chiffre d'affaire d'Euralis a ainsi plafonné à 1, 29 milliards d'euros. A périmètre constant, la contraction a été de 11% (le CA du voisin d'Euralis, Maïsadour, a quant à lui progressé de 12% sur la même période atteignant 1 M€). Le résultat d'exploitation d'Euralis s'est quant à lui établi à 8M€ contre 23,7M€ au terme de l'exercice précédent. "L'environnement "marché-céréales et foie gras" constate Euralis, a fortement pesé sur le résultat du groupe". A noter que les exportations de foie gras avaient baissé de 10 à 50% selon les pays.
L'exercice 2008-2009 n'a pas été bon en raison de la crise, de la baisse des prix des céréales, de la chute de la consommation de foie gras à la fin de 2008. S'y sont ajoutées des charges de restructuration industrielle. Le chiffre d'affaire d'Euralis a ainsi plafonné à 1, 29 milliards d'euros. A périmètre constant, la contraction a été de 11% (le CA du voisin d'Euralis, Maïsadour, a quant à lui progressé de 12% sur la même période atteignant 1 M€). Le résultat d'exploitation d'Euralis s'est quant à lui établi à 8M€ contre 23,7M€ au terme de l'exercice précédent. "L'environnement "marché-céréales et foie gras" constate Euralis, a fortement pesé sur le résultat du groupe". A noter que les exportations de foie gras avaient baissé de 10 à 50% selon les pays.
Synergie foie gras-pôle traiteur
Euralis qui a présenté ses résultats au cours d'une conférence de presse à son siège de Lescar (PA) estime qu'après cet exercice difficile, le groupe se dirige vers "une croissance rentable" et qu'il va"renouer avec le profit". Pierre Couderc, venu de chez Danone, nouveau directeur général, est chargé de piloter la nouvelle stratégie. Des signes encourageants sont déjà là au vu du premier semestre de l'exercice en cours. Ils permettent de prévoir une hausse légère du chiffre d'affaire, un résultat d'exploitation de l'ordre de 20M€, ainsi qu'un résultat net positif. Le groupe bénéficie notamment des apports des bons résultats d'Euralis Gastronomie (Montfort progresse de 14% %en foie gras mi-cuit) et de la montée à 100% dans le capital du pôle traiteur Jean Stalaven.
Christain Pées a annoncé par ailleurs que l'organisation du Pôle Production Agricoles et Distribution serait revue ainsi que la mise oeuvre d'une stratégie de "croissance rentable". Pierre Couderc souligne quant à lui l'intérêt d'une synergie entre les pôles gastronomie et traiteur (un poids de 675M€ dans le CA). Ce qui justifie pleinement l'accélération des investissements du côté des marques Rougié et Montfort.
Christain Pées a annoncé par ailleurs que l'organisation du Pôle Production Agricoles et Distribution serait revue ainsi que la mise oeuvre d'une stratégie de "croissance rentable". Pierre Couderc souligne quant à lui l'intérêt d'une synergie entre les pôles gastronomie et traiteur (un poids de 675M€ dans le CA). Ce qui justifie pleinement l'accélération des investissements du côté des marques Rougié et Montfort.