Les CUMA (Coopératives d'Utilisation de Matériel Agricole) sont, en matière d'équipement agricole, une vieille recette toujours d'actualité. Le Conseil général de Gironde, à majorité socialiste, soutient cette formule qui permet de maintenir en vie de petites ou moyennes exploitations agricole, comme il vient en aide, dans le cadre d'un plan départemental, à celles du secteur viticole en crise. Jean-Luc Gleyze, vice-président de cette assemblée départementale, en charge de l'aménagement économique solidaire, est allé s'informer sur le terrain de la perception par les intéressés des aides apportées ainsi que des besoins des coopérateurs. Il a ainsi rencontré les responsables et les membres des CUMA de Barie et de Morizès, dans l'est girondin. La CUMA de Barie créée en 1970 compte 30 adhérents en polyculture et productions spéciales telles que l'osier. Des tracteurs, mais également du matériel de pulvérisation ou de travail du sol sont mis à la disposition des adhérents. .La CUMA de Barie bénéficie du soutien du Conseil Général qui s'élève, pour les 10 dernières années, à 27 230 € . La CUMA Vendanges de Morizès, créée en 1980, compte 16 adhérents cultivant en majorité la vigne (200 ha) ou pratiquant la polyculturè. Trois machines à vendanger, une moissonneuse-batteuse, du petit matériel mais aussi un bâtiment avec une aire de lavage pour matériels et l'emploi d'un chauffeur pour les machines sont mutualisés. Depuis plusieurs années cette structure est accompagnée par le Conseil Général de la Gironde pour un montant total d'aide de 7552 €.. En 2011, le Conseil Général de Gironde soutient également la Fédération départementale des CUMA à hauteur de 22 000 € pour la mise en œuvre de son programme d'action annuel.
Constats- Les échanges qui ont lieu entre Jean-Luc Gleyze et les responsables des deux CUMA ont permis de mieux cerner l'ambiance sur le terrain ainsi que les perspectives qui laissent entrevoir la présence de jeunes agriculteurs courageux (à Morizès) qui s'installent, ou viennent de s'installer, mais qui sont confrontés au marasme viticole. On a aussi pu constater la perspective de nombre de départs à la retraite qui risquent d'accélérer l'agrandissement des exploitations, et donc de modérer l'intérêt de l'investissement en CUMA. Celles-ci semblent cependant vouées à conserver leur vocation à l'achat en commun de matériiels très spécifiques, comme la machine à récolter l'osier (il sert en encore à attacher la vigne) à Barie, ou la machine à vendanger à Morizès.
Dans la vidéo ci-contre le président de la CUMA de Barie, Serge Lacoste, et Jean-Luc Gleyze répondent à nos questions et apportent d'autres éclairages.
Constats- Les échanges qui ont lieu entre Jean-Luc Gleyze et les responsables des deux CUMA ont permis de mieux cerner l'ambiance sur le terrain ainsi que les perspectives qui laissent entrevoir la présence de jeunes agriculteurs courageux (à Morizès) qui s'installent, ou viennent de s'installer, mais qui sont confrontés au marasme viticole. On a aussi pu constater la perspective de nombre de départs à la retraite qui risquent d'accélérer l'agrandissement des exploitations, et donc de modérer l'intérêt de l'investissement en CUMA. Celles-ci semblent cependant vouées à conserver leur vocation à l'achat en commun de matériiels très spécifiques, comme la machine à récolter l'osier (il sert en encore à attacher la vigne) à Barie, ou la machine à vendanger à Morizès.
Dans la vidéo ci-contre le président de la CUMA de Barie, Serge Lacoste, et Jean-Luc Gleyze répondent à nos questions et apportent d'autres éclairages.