Pourquoi est-ce qu’on tourne en rond ? … Telle est la question !
Une personne perdue dans un épais brouillard, en forêt ou dans le désert, tourne en rond en essayant de retrouver son chemin. Qui n’a jamais entendu parler de cet exemple ou même vécu cette situation ? C’est qui arrive en l’absence de repères visuels : il est pratiquement impossible de marcher droit ! A l’heure actuelle, rares sont les scientifiques à s’être intéressés à ce phénomène. Néanmoins Emma Bestaven et Etienne Guillaud, tous deux ingénieurs de recherche au « Laboratoire Mouvement Adaptation Cognition - CNRS » de l’Université Victor Segalen Bordeaux II, et Jean-René Cazalets, Directeur de Recherche se sont lancés dans une expérience inédite. Le but ? Répondre à la question « pourquoi tourne-t-on en rond ? »
C'est ainsi qu' une expérience inédite sera menée du 15 au 21 Juillet "en direct-live" du Parc des Expositions de Bordeaux – Hall 3. Elle consistera plus particulièrement à réaliser des tests de marche sur une distance de 100 mètres, menés auprès de 15 sujets qui seront privés de tout signal sensoriel.
L’objectif est simple : prouver (ou pas !) que sans repères nous sommes perdus.
Une personne perdue dans un épais brouillard, en forêt ou dans le désert, tourne en rond en essayant de retrouver son chemin. Qui n’a jamais entendu parler de cet exemple ou même vécu cette situation ? C’est qui arrive en l’absence de repères visuels : il est pratiquement impossible de marcher droit ! A l’heure actuelle, rares sont les scientifiques à s’être intéressés à ce phénomène. Néanmoins Emma Bestaven et Etienne Guillaud, tous deux ingénieurs de recherche au « Laboratoire Mouvement Adaptation Cognition - CNRS » de l’Université Victor Segalen Bordeaux II, et Jean-René Cazalets, Directeur de Recherche se sont lancés dans une expérience inédite. Le but ? Répondre à la question « pourquoi tourne-t-on en rond ? »
C'est ainsi qu' une expérience inédite sera menée du 15 au 21 Juillet "en direct-live" du Parc des Expositions de Bordeaux – Hall 3. Elle consistera plus particulièrement à réaliser des tests de marche sur une distance de 100 mètres, menés auprès de 15 sujets qui seront privés de tout signal sensoriel.
L’objectif est simple : prouver (ou pas !) que sans repères nous sommes perdus.
Le Parc: un lieu idéal
Plusieurs expérimentations vont donc être menées auprès de 15 jeunes adultes. Ces derniers devront marcher sur ces 100 mètres sans repère visuel et auditif. Cette phase de l’expérience sera réalisée dans le Hall 3 recouvrant une superficie de 12 000m², lieu idéal selon Emma Bestaven . « Il était important ,affirme-t-elle, de trouver une surface suffisamment grande et plane pour que les individus ne soient pas gênés par des obstacles ou influencés par des éléments extérieurs tels que le soleil, le vent ou le bruit. C’est en surfant sur le net que nous avons trouvé l’endroit qu’il nous fallait». L’expérience se poursuivra sous la forme d’autres tests de posture et de repérage spatial dans une forêt virtuelle, au sein de la plateforme d’analyse du mouvement du laboratoire. Enfin, étape ultime, les sujets devront marcher dans une forêt réelle sur plusieurs kilomètres. Au Parc des Expositions de Bordeaux et ailleurs, on restera toutefois « tout yeux, tout oreilles », dans l’attente du verdict !
(D'après le communiqué de CEB)
(D'après le communiqué de CEB)