Montage avec ph nid Fredciel (Wikipedia)
En 2007, explique Jean-Claude Piron, adjoint au maire de Tarbes, il avait fallu procéder à une destruction de nid près d'une maternelle! Par la suite ces frelons asiatiques, qui, rappelle l'élu, ne sont toujours pas classés nuisibles, se sont maintes fois manifestés dans la ville et ailleurs. Des dizaines de nids ont été répertoriés à Tarbes et dans le département entraînant des interventions risquées. Parfois, notamment à Bordeaux, des piqûres ont tué. Selon Jean-Claude Piron, ce frelon entraînerait chaque année la mort d'une centaine de personnes en France. De quoi provoquer le bourdon, si ce n'est la peur des populations. Il est aussi un grand ennemi des abeilles.
C'est pourquoi la municipalité de Tarbes entend apporter une réponse aux critiques selon lesquelles les collectivités ne feraient rien face à ce fléau. C'est ainsi que le groupe de travail d'abord mis en place à Tarbes a été transformé en un Observatoire du frelon asiatique à vocation départementale, et, dans la ville qui dispose encore des restes d'un tel outil militaire, on envisage la lutte avec un arsenal de solutions. L'une d'entre elles qui doit être étudiée (pour ne pas faire appel aux insecticides) prévoit justement de tester la destruction des nids par l'mploi de détonateurs d'obus fabriqués à Tarbes. Autre solution locale inattendue: le recours aux drones -qui pourraient être conçus par les ingénieurs de l'Ecole de Tarbes- pour transporter l'arme destructive au-dessus des sapins. La moitié des nids seraient accessibles par ce moyen. L'équipe tarbaise prévoit également de faire partager son savoir par la formation.
Jean-Claude Piron précise: " Depuis 3 ans, une surveillance a été élaborée, sur la commune de Tarbes dans un premier temps puis sur l'ensemble du département. Fin 2010, M. le Maire de Tarbes a décidé la création d’un observatoire du frelon asiatique suite au constat de la confirmation de son expansion inéluctable et des risques que cet insecte représente pour la population.
A l'heure actuelle, les activités de l'observatoire se sont concentrées sur :
- l’étude scientifique de la physiologie de l’insecte, avec une cartographie précise de son expansion.
- l'information de la population via la presse puis des 474 maires du département par l'envoi de dossiers.
- des campagnes d'expérimentation de piégeages ciblés et de destructions de nids recensés (plus de 200 cette année).
- la mise en place de tests de protocole de protection des ruches,
- et une première formation nationale d'agents territoriaux sur les différentes méthodologies de destruction avec l'objectif de conjuguer efficacité et protection de l'environnement, cette formation ayant été créée en collaboration avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale.
Ainsi une collectivité au moins, a pris conscience du réel problème que pose la présence de cet insecte invasif sur son territoire et tente d'apporter des réponses concrètes et efficaces à cette cohabitation. Cet hiver, de nouvelles techniques de destruction de nids vont être testées, avec en particulier la mise au point avec des ingénieurs de drones capable d’injecter de l’azote liquide dans les nids et même l’introduction de faibles charges explosives afin de limiter l’emploi d’insecticide"
C'est pourquoi la municipalité de Tarbes entend apporter une réponse aux critiques selon lesquelles les collectivités ne feraient rien face à ce fléau. C'est ainsi que le groupe de travail d'abord mis en place à Tarbes a été transformé en un Observatoire du frelon asiatique à vocation départementale, et, dans la ville qui dispose encore des restes d'un tel outil militaire, on envisage la lutte avec un arsenal de solutions. L'une d'entre elles qui doit être étudiée (pour ne pas faire appel aux insecticides) prévoit justement de tester la destruction des nids par l'mploi de détonateurs d'obus fabriqués à Tarbes. Autre solution locale inattendue: le recours aux drones -qui pourraient être conçus par les ingénieurs de l'Ecole de Tarbes- pour transporter l'arme destructive au-dessus des sapins. La moitié des nids seraient accessibles par ce moyen. L'équipe tarbaise prévoit également de faire partager son savoir par la formation.
Jean-Claude Piron précise: " Depuis 3 ans, une surveillance a été élaborée, sur la commune de Tarbes dans un premier temps puis sur l'ensemble du département. Fin 2010, M. le Maire de Tarbes a décidé la création d’un observatoire du frelon asiatique suite au constat de la confirmation de son expansion inéluctable et des risques que cet insecte représente pour la population.
A l'heure actuelle, les activités de l'observatoire se sont concentrées sur :
- l’étude scientifique de la physiologie de l’insecte, avec une cartographie précise de son expansion.
- l'information de la population via la presse puis des 474 maires du département par l'envoi de dossiers.
- des campagnes d'expérimentation de piégeages ciblés et de destructions de nids recensés (plus de 200 cette année).
- la mise en place de tests de protocole de protection des ruches,
- et une première formation nationale d'agents territoriaux sur les différentes méthodologies de destruction avec l'objectif de conjuguer efficacité et protection de l'environnement, cette formation ayant été créée en collaboration avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale.
Ainsi une collectivité au moins, a pris conscience du réel problème que pose la présence de cet insecte invasif sur son territoire et tente d'apporter des réponses concrètes et efficaces à cette cohabitation. Cet hiver, de nouvelles techniques de destruction de nids vont être testées, avec en particulier la mise au point avec des ingénieurs de drones capable d’injecter de l’azote liquide dans les nids et même l’introduction de faibles charges explosives afin de limiter l’emploi d’insecticide"