Ph DR
Comme on lui demande ce qu'est pour lui l'opérette, le metteur en scène Olivier Desbordes ne craint pas de répondre "rien"! Il n'y voit qu'une forme de spectacle surannée et embourgeoisée, incapable de se renouveler. Il faut croire que le genre est tout de même encore un peu quelque chose, ainsi que les yeux de velours, puisqu'il signe la mise en scène de cette nouvelle Belle de Cadix au nouveau Théâtre Comédia, lequel est dirigé par l'homme du spectacle bien connu dans le Sud-Ouest qu'est Jack-Henri Soumère (il s'agit d'une production Soumère-M6). C'est donc une version décoiffante, pleine d'humour, et aussi réorchestrée, qui est proposée en cette salle jusqu'à la fin de l'année.
"Après tout, explique Olivier Desbordes, depuis la création de La Belle de Cadix, l’Espagne a connu la Movida, Carmen Maura, Almodovar, et bien entendu la liberté. C’est dans ce sens que j’ai monté cette Belle ! Cette opérette est un univers de cartes postales, avec une vision de l’Espagne très touristique : c’est à partir de cet univers visuel que l’on a fait ce voyage en Espagne ! En regardant les boutiques de souvenirs avec tous ses stéréotypes ses kitscheries, mais avec beaucoup d’amour et d’humour".
Olivier Desbordes ajoute encore: "Il n’y a pas de retour de l’opérette, il y a d’autres manières de faire certaines oeuvres de théâtre musical ou d’opérette, une vision plus contemporaine, plus impertinente, moins ancrée dans le passé."
Rappelons que la Belle de Cadix est une opérette dont le livret est signé Raymond Vincy et Marc-Cab avec des paroles Maurice Vandair et la musique de Francis Lopez. Elle fut créée en décembre 1945 au Casino Montparnasse avec, dans le rôle principal, Luis Mariano. Olivier Desbordes, dont a pu mesurer les prouesses osées de mise en scène au Festival d'Opéra de Saint-Céré, dans le Lot, nous offre une Belle de Cadix nouvelle génération, et qui, en ces temps de préoccupations économiques est fort bienvenue. Pas de nouveau Luis Mariano, certes, mais Juan Carlos Echeverry dans le rôle principal.
"Après tout, explique Olivier Desbordes, depuis la création de La Belle de Cadix, l’Espagne a connu la Movida, Carmen Maura, Almodovar, et bien entendu la liberté. C’est dans ce sens que j’ai monté cette Belle ! Cette opérette est un univers de cartes postales, avec une vision de l’Espagne très touristique : c’est à partir de cet univers visuel que l’on a fait ce voyage en Espagne ! En regardant les boutiques de souvenirs avec tous ses stéréotypes ses kitscheries, mais avec beaucoup d’amour et d’humour".
Olivier Desbordes ajoute encore: "Il n’y a pas de retour de l’opérette, il y a d’autres manières de faire certaines oeuvres de théâtre musical ou d’opérette, une vision plus contemporaine, plus impertinente, moins ancrée dans le passé."
Rappelons que la Belle de Cadix est une opérette dont le livret est signé Raymond Vincy et Marc-Cab avec des paroles Maurice Vandair et la musique de Francis Lopez. Elle fut créée en décembre 1945 au Casino Montparnasse avec, dans le rôle principal, Luis Mariano. Olivier Desbordes, dont a pu mesurer les prouesses osées de mise en scène au Festival d'Opéra de Saint-Céré, dans le Lot, nous offre une Belle de Cadix nouvelle génération, et qui, en ces temps de préoccupations économiques est fort bienvenue. Pas de nouveau Luis Mariano, certes, mais Juan Carlos Echeverry dans le rôle principal.