Alors que la consommation globale des produits alimentaires se contracte, un produit échappe à la tendance et confirme son statut d’incontournable dans la cuisine des Français : l’œuf.
Sur les deux premiers mois de l’année 2023, ses ventes en grande distribution ont même augmenté de +5,9 % en volume par rapport à la même période l’année dernière.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par ce produit essentiel : en 2022, 96,5 % de ménages en ont acheté, soit +0,5 point vs 2021.
Facile à utiliser au quotidien, il reste également la protéine animale la moins chère du marché. En 2022, un œuf a coûté en moyenne 25 centimes d’euros en grande distribution.
La hausse des prix a été maîtrisée alors que la filière française est confrontée à une explosion de ses coûts de production, de l’ordre de +33 % sur 2 ans.
Dans la tourmente, les professionnels font également face à un repli de la production de 8 % en 2022, réduite à 14,4 milliards d’œufs, en raison de l’influenza aviaire. Son taux d’autosuffisance est passé de 103 % en 2021 à 96,5 % en 2022. Cela s’est traduit par une forte baisse des exportations
et une hausse des importations. Un retour à la « normale » n'est attendu qu’à l’automne prochain, avec une production qui restera cependant inférieure à celle de l’année 2021 de l’ordre de 4 %, si la situation sanitaire ne se dégrade pas.
C’est pourquoi la filière en appelle à un engagement fort du Gouvernement. L’État doit l’accompagner dans sa reprise et empêcher l’édiction des nouvelles normes européennes trop contraignantes qui affaibliraient davantage sa capacité à répondre à la demande du marché.
(D'après le communiqué de l'interprofession)
Sur les deux premiers mois de l’année 2023, ses ventes en grande distribution ont même augmenté de +5,9 % en volume par rapport à la même période l’année dernière.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par ce produit essentiel : en 2022, 96,5 % de ménages en ont acheté, soit +0,5 point vs 2021.
Facile à utiliser au quotidien, il reste également la protéine animale la moins chère du marché. En 2022, un œuf a coûté en moyenne 25 centimes d’euros en grande distribution.
La hausse des prix a été maîtrisée alors que la filière française est confrontée à une explosion de ses coûts de production, de l’ordre de +33 % sur 2 ans.
Dans la tourmente, les professionnels font également face à un repli de la production de 8 % en 2022, réduite à 14,4 milliards d’œufs, en raison de l’influenza aviaire. Son taux d’autosuffisance est passé de 103 % en 2021 à 96,5 % en 2022. Cela s’est traduit par une forte baisse des exportations
et une hausse des importations. Un retour à la « normale » n'est attendu qu’à l’automne prochain, avec une production qui restera cependant inférieure à celle de l’année 2021 de l’ordre de 4 %, si la situation sanitaire ne se dégrade pas.
C’est pourquoi la filière en appelle à un engagement fort du Gouvernement. L’État doit l’accompagner dans sa reprise et empêcher l’édiction des nouvelles normes européennes trop contraignantes qui affaibliraient davantage sa capacité à répondre à la demande du marché.
(D'après le communiqué de l'interprofession)