Les Jeunes Agriculteurs de la Gironde ont annoncé le renouvellement de leur bureau départemental au cours de leur assemblée générale qui se déroulait à Artigue-près-Bordeaux en présence de leur président National François Thabuis. Magali Vérité qui assurait la présidence du syndicat des JA girondins depuis quatre ans cède la place à Thomas Solans, viticulteur et éleveur à Courpiac, mais elle demeure au bureau et impliquée dans l'organisation de l'évènement international "Les Terres de Jim". Cette grande fête de l'agriculture française et mondiale qui s'inscrit dans le cadre de l'année internationale de l'agriculture familiale, se déroulera sur 300 ha à Saint-Jean d'Illac, du 4 au 7 septembre, et doit recevoir 300 000 visiteurs et être le théâtre d'une vaste opération de communication. Cela autour du championnat du monde de labour. Les Terres de Jim sont organisées en collaboration avec l'échelon national des JA.
La nouvelle équipe est donc très mobilisée pour réussir cet évènement, mais le nouveau président a aussi défini les objectifs syndicaux pour les deux prochaines années. La formation et la communication autour du métier d'agriculteur figurent parmi les priorités. Cette question de la formation a d'ailleurs fait l'objet d'une table ronde -animée par Magali Vérité- qui voyait la participation de Pierre-Jean Combalier, directeur du CFA de Blanquefort, de François Thabuis, et d'un jeune issu de la formation, Jonathan Rerat.
La nouvelle équipe est donc très mobilisée pour réussir cet évènement, mais le nouveau président a aussi défini les objectifs syndicaux pour les deux prochaines années. La formation et la communication autour du métier d'agriculteur figurent parmi les priorités. Cette question de la formation a d'ailleurs fait l'objet d'une table ronde -animée par Magali Vérité- qui voyait la participation de Pierre-Jean Combalier, directeur du CFA de Blanquefort, de François Thabuis, et d'un jeune issu de la formation, Jonathan Rerat.
François Thabuis:"il faut du revenu"
Si le dispositif français de formation agricole est jugé performant, des insuffisances apparaissent en matière d'orientation et de relation avec l'entreprise. Mais la grosse inquiétude vient de la fonte des effectifs des jeunes arrivant dans la branche de formation agricole:500 entrées dans la filière viti en 2000, 150 aujourd'hui...
"Si on veut de l'installation, il faut du revenu" a cependant souligné le président national de JA François Thabuis qui a rappelé que le renouvellement des générations est une priorité au plan national, avec l'engagement, et la distribution des produits agricoles. Le nombre d'installations a connu toutefois un regain en Gironde l'an passé, avec 50 arrivées, contre 36 l'année précédente. Mais comme le notait Nathalie Fabre (DDTM) plus de la moitié des exploitants on plus de 50 ans dans le département, et un tiers ne savent ce que sera leur succession.
François Thabuis, qui est éleveur en Haute-Savoie, a estimé, à propos de la PAC (Politique Agricole Commune) que les jeunes "voudraient une PAC qui pense le changement" de sorte que les agriculteurs vivent de leurs produits plutôt que des aides. Sur la question européenne, il a conseillé aux JA ne pas laisser passe l'occasion des prochaines élections, pour exprimer, face à l'euroscepticisme ambiant, "le besoin d'une Europe forte"
G.G.
"Si on veut de l'installation, il faut du revenu" a cependant souligné le président national de JA François Thabuis qui a rappelé que le renouvellement des générations est une priorité au plan national, avec l'engagement, et la distribution des produits agricoles. Le nombre d'installations a connu toutefois un regain en Gironde l'an passé, avec 50 arrivées, contre 36 l'année précédente. Mais comme le notait Nathalie Fabre (DDTM) plus de la moitié des exploitants on plus de 50 ans dans le département, et un tiers ne savent ce que sera leur succession.
François Thabuis, qui est éleveur en Haute-Savoie, a estimé, à propos de la PAC (Politique Agricole Commune) que les jeunes "voudraient une PAC qui pense le changement" de sorte que les agriculteurs vivent de leurs produits plutôt que des aides. Sur la question européenne, il a conseillé aux JA ne pas laisser passe l'occasion des prochaines élections, pour exprimer, face à l'euroscepticisme ambiant, "le besoin d'une Europe forte"
G.G.
La table ronde (Ph Paysud)