Jean-Luc Gleyze, président du Conseil départemental de la gironde nous communique:
"L’inauguration de la LGV aura lieu samedi en présence du ministre de la Transition écologique et solidaire et de la ministre des Transports. Le lancement de l’un des plus grands chantiers européens de la décennie a été permis par l’investissement croisé de nombreux partenaires, parmi lesquels les collectivités territoriales : la Nouvelle-Aquitaine, le Département de la Gironde et la Métropole bordelaise, dans l’ordre des volumes financiers accordés.
La participation du Département, à hauteur de 130 millions d’euros, votée en décembre 2010 pour soutenir la LGV Paris-Bordeaux, est le fruit d’une volonté politique impliquant des efforts budgétaires conséquents. Choisir, c’est renoncer, voici donc autant de millions que notre collectivité n’a pas investis dans d’autres projets : routes, collèges, maisons sociales…
Samedi, pendant l’inauguration, il n’était pas prévu que la parole soit donnée au Département de la Gironde. Ainsi, seuls la Région, la Métropole, l’Etat et la SNCF auraient eu leur expression.
Ce n’est pas ma personne qui aurait été appelée au silence, mais le Département et, avec lui, les Girondins ! En refusant, en tant que président, d’assister à la cérémonie dans ces circonstances, j’ai voulu dénoncer ce mépris à l’égard des Girondines et des Girondins, qui, par le paiement de leurs impôts, ont financé une partie de cet ouvrage d’ampleur.
Je me réjouis que la parole soit finalement donnée au Département. Elle permettra d’exprimer combien, après la mise en service de la LGV, il faudra veiller à ne pas accentuer les déséquilibres entre l’agglomération, les secteurs périurbains, et les territoires ruraux."
"L’inauguration de la LGV aura lieu samedi en présence du ministre de la Transition écologique et solidaire et de la ministre des Transports. Le lancement de l’un des plus grands chantiers européens de la décennie a été permis par l’investissement croisé de nombreux partenaires, parmi lesquels les collectivités territoriales : la Nouvelle-Aquitaine, le Département de la Gironde et la Métropole bordelaise, dans l’ordre des volumes financiers accordés.
La participation du Département, à hauteur de 130 millions d’euros, votée en décembre 2010 pour soutenir la LGV Paris-Bordeaux, est le fruit d’une volonté politique impliquant des efforts budgétaires conséquents. Choisir, c’est renoncer, voici donc autant de millions que notre collectivité n’a pas investis dans d’autres projets : routes, collèges, maisons sociales…
Samedi, pendant l’inauguration, il n’était pas prévu que la parole soit donnée au Département de la Gironde. Ainsi, seuls la Région, la Métropole, l’Etat et la SNCF auraient eu leur expression.
Ce n’est pas ma personne qui aurait été appelée au silence, mais le Département et, avec lui, les Girondins ! En refusant, en tant que président, d’assister à la cérémonie dans ces circonstances, j’ai voulu dénoncer ce mépris à l’égard des Girondines et des Girondins, qui, par le paiement de leurs impôts, ont financé une partie de cet ouvrage d’ampleur.
Je me réjouis que la parole soit finalement donnée au Département. Elle permettra d’exprimer combien, après la mise en service de la LGV, il faudra veiller à ne pas accentuer les déséquilibres entre l’agglomération, les secteurs périurbains, et les territoires ruraux."