Une déclaration de Pierre Hurmic,maire de Bordeaux:
« L’organisme de gestion du football professionnel, la DNCG, vient de décider, à titre transitoire, la rétrogradation administrative en National 1 des Girondins de Bordeaux.
C’est une décision brutale pour notre club, ses salariés et toutes les Bordelaises et Bordelais qui y sont attachés. Je suis pour ma part très préoccupé par cette situation.
Le président Gérard Lopez a logiquement décidé de faire appel de cette décision. Il lui reste aujourd’hui deux semaines pour convaincre les fonds d’investissement anglo-saxons de la viabilité de son projet de redressement et démontrer à la DNCG la durabilité de celui-ci.
Les partenaires économiques, institutionnels, associatifs et sportifs locaux, et moi-même, espérons que notre club historique sera sauvé et reviendra dans l’élite du football français.
Ces difficultés démontrent néanmoins, une fois de plus, la fragilité du modèle économique des clubs de football dans lequel les spéculations financières ont pris le pas sur les enjeux sportifs. Depuis la vente du club par M6, à laquelle je m’étais alors opposé, les Girondins ont connu une dérive économique, sportive et humaine qui a débouché l’an passé sur un risque de quasi-disparition.
J’ai pris l’initiative à ce moment-là de constituer un Comité de vigilance et de soutien rappelant les principes sur lesquels devaient reposer l’avenir de notre club : ancrage territorial, lien avec le football amateur, développement du foot féminin,…
Nous attendons des créanciers du club qu’ils soient conscients de « l’esprit Girondin » qui anime ce Comité et qu’ils puissent, dans les jours à venir, bâtir avec le président du club, un projet financier et sportif permettant d’assurer le maintien des Girondins de Bordeaux en Ligue 2 et sa remontée en Ligue 1 dans les meilleurs délais. »
P.H.
« L’organisme de gestion du football professionnel, la DNCG, vient de décider, à titre transitoire, la rétrogradation administrative en National 1 des Girondins de Bordeaux.
C’est une décision brutale pour notre club, ses salariés et toutes les Bordelaises et Bordelais qui y sont attachés. Je suis pour ma part très préoccupé par cette situation.
Le président Gérard Lopez a logiquement décidé de faire appel de cette décision. Il lui reste aujourd’hui deux semaines pour convaincre les fonds d’investissement anglo-saxons de la viabilité de son projet de redressement et démontrer à la DNCG la durabilité de celui-ci.
Les partenaires économiques, institutionnels, associatifs et sportifs locaux, et moi-même, espérons que notre club historique sera sauvé et reviendra dans l’élite du football français.
Ces difficultés démontrent néanmoins, une fois de plus, la fragilité du modèle économique des clubs de football dans lequel les spéculations financières ont pris le pas sur les enjeux sportifs. Depuis la vente du club par M6, à laquelle je m’étais alors opposé, les Girondins ont connu une dérive économique, sportive et humaine qui a débouché l’an passé sur un risque de quasi-disparition.
J’ai pris l’initiative à ce moment-là de constituer un Comité de vigilance et de soutien rappelant les principes sur lesquels devaient reposer l’avenir de notre club : ancrage territorial, lien avec le football amateur, développement du foot féminin,…
Nous attendons des créanciers du club qu’ils soient conscients de « l’esprit Girondin » qui anime ce Comité et qu’ils puissent, dans les jours à venir, bâtir avec le président du club, un projet financier et sportif permettant d’assurer le maintien des Girondins de Bordeaux en Ligue 2 et sa remontée en Ligue 1 dans les meilleurs délais. »
P.H.