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Supprimée en 2012 par le gouvernement Fillon, la pastille verte distinguant les véhicules, considérés comme plus propres, pourrait, selon Ségolène Royal, être de retour avant l'été. Du moins une formule lui ressemblant. Le nouveau système consacrerait les voitures électriques, hybrides, fonctionnant au gaz, ou à l'essence à condition de respect des normes admises. Au ban des accusés le Diesel en général. Et une incitation: une prime de 10 000€ pour le remplacement des anciens véhicules Diesel. C'est donc la voiture électrique qui est portée au pinacle, avec l'annonce d'un vaste programme d'installation de bornes de recharge. En supposant que le plan ait un énorme succès, et que ces voitures possèdent un rayon d'action suffisant, il faudra aussi beaucoup d'électricité. De provenance de centrales nucléaires bien sûr. Décidément le verdissement de l'automobile n'est pas simple. Il n'est pas en tout cas du goût de l'association 40 millions d'automobilistes.
"C’est au moment où la motorisation Diesel est la plus propre et n’émet plus de particules que le gouvernement français entend sortir du Diesel» s’indigne Pierre Chasseray, directeur général de l'Association. Partout dans le monde, les nouveaux véhicules Diesel bénéficient en effet d’équipements de dépollution particulièrement efficaces qui les rendent aussi «sobres» que les véhicules essence. Il est donc parfaitement injustifié d’un point de vue environnemental de chercher à éliminer cette motorisation." L'association estime qu'il existe des moyens techniques pour limiter la pollution des anciens Diesel, et qu'il serait plus justifié de mettre en place un système d'aide (crédit d'impôt) et une prime d'achat à tout véhicule plus écologique plutôt que "d'inciter au changement de véhicule ceux qui n'en ont pas les moyens."
Pour cette association l’achat de voitures électriques ou hybrides "doit effectivement être encouragé pour ceux qui en ont l’utilité relativement peu souvent" et elle rappelle que ces véhicules ne répondent pas aux besoins de mobilité de la plupart des automobilistes.
La prime de 10 000€ est jugée insuffisante, alors que l'achat des voitures non électriques -nécessaires dans le péri-urbain et le rural- mais peu polluantes ne serait pas aidé. Le programme de Ségolène Royal ne semble donc pas prévoir une voiture propre pour tous...
"C’est au moment où la motorisation Diesel est la plus propre et n’émet plus de particules que le gouvernement français entend sortir du Diesel» s’indigne Pierre Chasseray, directeur général de l'Association. Partout dans le monde, les nouveaux véhicules Diesel bénéficient en effet d’équipements de dépollution particulièrement efficaces qui les rendent aussi «sobres» que les véhicules essence. Il est donc parfaitement injustifié d’un point de vue environnemental de chercher à éliminer cette motorisation." L'association estime qu'il existe des moyens techniques pour limiter la pollution des anciens Diesel, et qu'il serait plus justifié de mettre en place un système d'aide (crédit d'impôt) et une prime d'achat à tout véhicule plus écologique plutôt que "d'inciter au changement de véhicule ceux qui n'en ont pas les moyens."
Pour cette association l’achat de voitures électriques ou hybrides "doit effectivement être encouragé pour ceux qui en ont l’utilité relativement peu souvent" et elle rappelle que ces véhicules ne répondent pas aux besoins de mobilité de la plupart des automobilistes.
La prime de 10 000€ est jugée insuffisante, alors que l'achat des voitures non électriques -nécessaires dans le péri-urbain et le rural- mais peu polluantes ne serait pas aidé. Le programme de Ségolène Royal ne semble donc pas prévoir une voiture propre pour tous...