"Des agriculteurs taxés et abandonnés face aux enjeux climatiques et environnementaux".
C'est le constat des chambres d'agriculture. Leurs présidents signent le communiqué suivant:
Alors qu’il vient d’être décidé de faire adopter le projet de loi de finances sans vote à l’Assemblée Nationale, les Chambres d’agriculture s’indignent du risque de ne pas pouvoir bénéficier de moyens financiers suffisants pour accompagner des agriculteurs pour faire face aux enjeux climatiques et environnementaux faute d’une revalorisation de leurs ressources à hauteur de l’inflation.
Le monde agricole supporte des hausses de taxes mais l’Etat leur refuse un retour de ces euros pour l’accompagnement des exploitations agricoles et abandonne les agriculteurs.
Des agriculteurs taxés via la hausse de la taxe sur le foncier non bâti, la hausse de la redevance pour pollution diffuse, la hausse de la redevance prélèvement sur l’eau qui sera elle indexée sur l’inflation.
Des agriculteurs abandonnés faute de moyens suffisants pour les Chambres de les accompagner à relever les défis du changement climatique, à produire une alimentation saine, durable et de qualité, à améliorer leurs revenus, à créer plus de valeurs dans les territoires.
Des agriculteurs découragés face aux attentes, aux contraintes et à l’absence d’accompagnement.
Alors que l’Etat porte des ambitions en matière de planification écologique, de décarbonation et confie de nouvelles missions aux Chambres d’agriculture que ce soit pour accompagner l’installation et la transmission des exploitations agricoles, établir des diagnostics climatiques, animer des débats sur l’avenir de l’élevage, être présent dans les écoles, l’Etat portera la responsabilité que les Chambres d’agriculture réduisent leurs services aux agriculteurs faute de moyens financiers pour les accompagner.
C'est le constat des chambres d'agriculture. Leurs présidents signent le communiqué suivant:
Alors qu’il vient d’être décidé de faire adopter le projet de loi de finances sans vote à l’Assemblée Nationale, les Chambres d’agriculture s’indignent du risque de ne pas pouvoir bénéficier de moyens financiers suffisants pour accompagner des agriculteurs pour faire face aux enjeux climatiques et environnementaux faute d’une revalorisation de leurs ressources à hauteur de l’inflation.
Le monde agricole supporte des hausses de taxes mais l’Etat leur refuse un retour de ces euros pour l’accompagnement des exploitations agricoles et abandonne les agriculteurs.
Des agriculteurs taxés via la hausse de la taxe sur le foncier non bâti, la hausse de la redevance pour pollution diffuse, la hausse de la redevance prélèvement sur l’eau qui sera elle indexée sur l’inflation.
Des agriculteurs abandonnés faute de moyens suffisants pour les Chambres de les accompagner à relever les défis du changement climatique, à produire une alimentation saine, durable et de qualité, à améliorer leurs revenus, à créer plus de valeurs dans les territoires.
Des agriculteurs découragés face aux attentes, aux contraintes et à l’absence d’accompagnement.
Alors que l’Etat porte des ambitions en matière de planification écologique, de décarbonation et confie de nouvelles missions aux Chambres d’agriculture que ce soit pour accompagner l’installation et la transmission des exploitations agricoles, établir des diagnostics climatiques, animer des débats sur l’avenir de l’élevage, être présent dans les écoles, l’Etat portera la responsabilité que les Chambres d’agriculture réduisent leurs services aux agriculteurs faute de moyens financiers pour les accompagner.