Ainsi le Conseil d'Etat a rejeté la requête en cassation du département de la Dordogne à propos du contournement de Beynac, l'un des plus beaux villages de France, et fort connu pour son château féodal. Le président du conseil départemental Germinal Peiro, est très en colère tandis que le porte-drapeau des opposants, Kléber Rossillon, dont la société gère le château voisin de Castelnaud et les Jardins de Marqueyssac, pavoise.
Germinal Peiro déplore les virevoltes de l'Etat sur le sujet et le fait que l'on va devoir mettre 40 millions d'euros à la poubelle. Selon lui on est en présences "d'un scandale d'Etat". Extrait du communiqué du département:
"Rarement la République n’aura à ce point méprisé les collectivités territoriales sur un projet pourtant reconnu - de façon irrévocable - d’utilité publique.
Face à un tel scandale démocratique, le Département entre aujourd’hui en résistance afin de faire triompher le bon sens et de dénoncer les accointances entre le lobby des châtelains fortunés et certaines personnalités du monde politique.
Il en appelle aujourd’hui solennellement au Président de la République, premier garant du bon fonctionnement des institutions de notre pays. "
Si le projet ne paraissait ne guère avoir de conséquences néfastes sur l'environnement, il paraissait cependant mal venu en défigurant le visage historique du triangle d'or du Périgord Noir. Il n'en reste pas moins que, aussi bien les touristes que les habitants locaux, comme les véhicules des entreprises, ont besoin de circuler sans passer des heures dans les bouchons en période estivale.
En réalité ce pays du Sarladais est menacé d'asphyxie économique car privé d'accès rapides. Loin (en temps de trajet) de Bordeaux, de Périgueux, de Souillac où l'on trouve l'autoroute Paris-Toulouse. Une ouverture véritable, moins défigurante, eut passé par une route nouvelle contournant Beynac par les coteaux nord et rejoignant Sarlat, puis Souillac.... On peut toujours rêver!
G.G.
Germinal Peiro déplore les virevoltes de l'Etat sur le sujet et le fait que l'on va devoir mettre 40 millions d'euros à la poubelle. Selon lui on est en présences "d'un scandale d'Etat". Extrait du communiqué du département:
"Rarement la République n’aura à ce point méprisé les collectivités territoriales sur un projet pourtant reconnu - de façon irrévocable - d’utilité publique.
Face à un tel scandale démocratique, le Département entre aujourd’hui en résistance afin de faire triompher le bon sens et de dénoncer les accointances entre le lobby des châtelains fortunés et certaines personnalités du monde politique.
Il en appelle aujourd’hui solennellement au Président de la République, premier garant du bon fonctionnement des institutions de notre pays. "
Si le projet ne paraissait ne guère avoir de conséquences néfastes sur l'environnement, il paraissait cependant mal venu en défigurant le visage historique du triangle d'or du Périgord Noir. Il n'en reste pas moins que, aussi bien les touristes que les habitants locaux, comme les véhicules des entreprises, ont besoin de circuler sans passer des heures dans les bouchons en période estivale.
En réalité ce pays du Sarladais est menacé d'asphyxie économique car privé d'accès rapides. Loin (en temps de trajet) de Bordeaux, de Périgueux, de Souillac où l'on trouve l'autoroute Paris-Toulouse. Une ouverture véritable, moins défigurante, eut passé par une route nouvelle contournant Beynac par les coteaux nord et rejoignant Sarlat, puis Souillac.... On peut toujours rêver!
G.G.