La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, s'inquiéte dans un communiqué des conséquences de la restructuration programmée de Météo-France. « A la veille d'une journée de grève nationale, je veux notamment affirmer mon soutien aux agents de Météo France mobilisés ce jour.
Je veux leur dire ma plus grande solidarité suite à l'annonce faite par la direction de Météo France de supprimer 500 postes et fermer une trentaine d'antennes locales d'ici 2022. Après les fermetures déjà entérinées ces dernières années des antennes locales de Montauban, Saint-Girons et Carcassonne, celles d'Albi, de Blagnac, de Nîmes et de Perpignan pourraient disparaitre, et celle de Montpellier perdre la moitié de ses effectifs. Les salariés de ces sites verraient leurs expertises personnalisées remplacées par des prévisions automatisées par ordinateur. Dans une Région particulièrement soumise à des aléas climatiques fréquents, de nature diverse, cette décision de réduire drastiquement les moyens m'interpelle et m'inquiète.
Au-delà même des risques engendrés par ces suppressions de postes - prévisions erronées ou moins précises, en particulier pour les phénomènes dangereux, du fait d'une automatisation totale -, c'est un coup dur pour l'emploi et pour l'activité économique régionale.
J'en appelle à l'Etat car j'estime que cette évolution doit être discutée avec les acteurs territoriaux, notamment les maires concernés. Je reste mobilisée et déterminée pour accompagner les salariés dans cette situation ».
La CGT-Météo lançait dernièrement de son côté l'avertissement suivant:"Sans personnel et sans présence sur le territoire pour préciser, analyser et communiquer les prévisions à l’échelle locale, les usagers privés ou institutionnels se retrouveront démunis face à une information météorologique changeante, multiple et contradictoire". Le même syndicat publiait également des cartes illustrant l'abandon des territoires. On voit que plusieurs antennes du sud-ouest ne figurent plus.
Je veux leur dire ma plus grande solidarité suite à l'annonce faite par la direction de Météo France de supprimer 500 postes et fermer une trentaine d'antennes locales d'ici 2022. Après les fermetures déjà entérinées ces dernières années des antennes locales de Montauban, Saint-Girons et Carcassonne, celles d'Albi, de Blagnac, de Nîmes et de Perpignan pourraient disparaitre, et celle de Montpellier perdre la moitié de ses effectifs. Les salariés de ces sites verraient leurs expertises personnalisées remplacées par des prévisions automatisées par ordinateur. Dans une Région particulièrement soumise à des aléas climatiques fréquents, de nature diverse, cette décision de réduire drastiquement les moyens m'interpelle et m'inquiète.
Au-delà même des risques engendrés par ces suppressions de postes - prévisions erronées ou moins précises, en particulier pour les phénomènes dangereux, du fait d'une automatisation totale -, c'est un coup dur pour l'emploi et pour l'activité économique régionale.
J'en appelle à l'Etat car j'estime que cette évolution doit être discutée avec les acteurs territoriaux, notamment les maires concernés. Je reste mobilisée et déterminée pour accompagner les salariés dans cette situation ».
La CGT-Météo lançait dernièrement de son côté l'avertissement suivant:"Sans personnel et sans présence sur le territoire pour préciser, analyser et communiquer les prévisions à l’échelle locale, les usagers privés ou institutionnels se retrouveront démunis face à une information météorologique changeante, multiple et contradictoire". Le même syndicat publiait également des cartes illustrant l'abandon des territoires. On voit que plusieurs antennes du sud-ouest ne figurent plus.