Mobilisation à Sainte-Florence (Ph Paysud)
Le bon sens paysan existe, on le rencontre encore dans les campagnes. Ne pourrait-il pas, aussi, se manifester dans les rangs de la justice? Cela fut bien le cas au tribunal de Libourne qui eut la sagesse de relaxer Daniel Amblevert à propos de cette drôle d'histoire de fossé. Le Comité de soutien de ce maire et président de syndicat intercommunal d'assainissement -et à plus forte raison l'intéressé- s'inquiètent des suites qui pourraient être données à l'affaire, celle-ci devant être rejugée par la Cour d'Appel de Bordeaux le 16 décembre prochain .
En prévision de ce rendez-vous le Comité de soutien a rassemblé ses troupes annonçant "la mobilisation générale", salle du foyer rural de Sainte-Florence. Comme la dernière fois une salle pleine à craquer, un accueil chaleureux de la part de Daniel Amblevert que l'on a toutefois senti plus tendu. L'homme qui, jusque là, n'avait fait que se consacrer au service de ses concitoyens-et n'avait jamais vécu de pareil conflit- semble vivre assez mal cette période de troubles. Ce qui fait ressortir le côté dérisoire de ce qui lui est reproché (histoire d'eaux et de procédure administrative) par rapport au risque humain qui en découle, et dont la responsabilité plane sur ceux qui l'ont mis en cause. "Je ressens mal cet appel" confiait Daniel Amblevert dans son discours d'accueil. Je n'ai fait que faire ce que n'importe quel élu aurait fait à ma place"."En 50 ans de vie publique je n'avais jamais eu de pareil démêlés avec les administrations". En accord avec son Comité syndical il n'avait fait que décider de curer un fossé collecteur pendant qu'il était à sec, par des contions favorables. Une façon d'éviter des inondations hivernales. Au vu ce qui se passe aujourd'hui dans le Midi, on peut considérer que ce n'était là que sagesse. Que précaution.
"Il n'a fait qu'appliquer le principe de précaution qui est inscrit dans la Constitution" constatait le sénateur Gérard César président du Comité de soutien.
Le président du CIVB Bernard Farges est venu témoigner de sa solidarité. A ses yeux, cette affaire "représente ce vers quoi nous devons lutter de plus en plus...Il est temps de résister, de se prendre en mains"... . Daniel Amblevert fut pépiniériste viticole de son état.
Soutien de Patrick Vasseur, président de la FDSEA de la Gironde, puis de la FDSEA de la Dordogne; invitation à signer une pétition. Intervention de Me Magret, défenseur de Daniel Amblevert.
On jette les bases de ce que l'on fera ce 16 décembre. Un autobus de la Dordogne, deux pour la Gironde, action de la FDSEA. Il y aura du monde -dans le calme- Place de la République, à Bordeaux, ce 16 décembre.
G.G.
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En prévision de ce rendez-vous le Comité de soutien a rassemblé ses troupes annonçant "la mobilisation générale", salle du foyer rural de Sainte-Florence. Comme la dernière fois une salle pleine à craquer, un accueil chaleureux de la part de Daniel Amblevert que l'on a toutefois senti plus tendu. L'homme qui, jusque là, n'avait fait que se consacrer au service de ses concitoyens-et n'avait jamais vécu de pareil conflit- semble vivre assez mal cette période de troubles. Ce qui fait ressortir le côté dérisoire de ce qui lui est reproché (histoire d'eaux et de procédure administrative) par rapport au risque humain qui en découle, et dont la responsabilité plane sur ceux qui l'ont mis en cause. "Je ressens mal cet appel" confiait Daniel Amblevert dans son discours d'accueil. Je n'ai fait que faire ce que n'importe quel élu aurait fait à ma place"."En 50 ans de vie publique je n'avais jamais eu de pareil démêlés avec les administrations". En accord avec son Comité syndical il n'avait fait que décider de curer un fossé collecteur pendant qu'il était à sec, par des contions favorables. Une façon d'éviter des inondations hivernales. Au vu ce qui se passe aujourd'hui dans le Midi, on peut considérer que ce n'était là que sagesse. Que précaution.
"Il n'a fait qu'appliquer le principe de précaution qui est inscrit dans la Constitution" constatait le sénateur Gérard César président du Comité de soutien.
Le président du CIVB Bernard Farges est venu témoigner de sa solidarité. A ses yeux, cette affaire "représente ce vers quoi nous devons lutter de plus en plus...Il est temps de résister, de se prendre en mains"... . Daniel Amblevert fut pépiniériste viticole de son état.
Soutien de Patrick Vasseur, président de la FDSEA de la Gironde, puis de la FDSEA de la Dordogne; invitation à signer une pétition. Intervention de Me Magret, défenseur de Daniel Amblevert.
On jette les bases de ce que l'on fera ce 16 décembre. Un autobus de la Dordogne, deux pour la Gironde, action de la FDSEA. Il y aura du monde -dans le calme- Place de la République, à Bordeaux, ce 16 décembre.
G.G.
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