La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (UNCTAD- Genève) s'inquiète non seulement des conséquences sanitaires de l'épidémie du COVID 19, mais de ses effets désastreux sur l'économie. Elle avance un scénario qui prévoit un manque à gagner de 2000 milliards de $ pour le revenu mondial, dont 220 milliards pour les pays en voie de développement. Le choc, selon ces prévisions, entraînera une récession dans certains pays, et exercera un effet sur la croissance de -2,5% sur l'économie mondiale.
La Conférence évoque les risques découlant d'un ensemble de phénomènes résultant de la perte de confiance des consommateurs et des investisseurs, mais aussi de l'impact sur l'économie chinoise. Les pays les plus touchés seraient ceux qui sont exportateurs de pétrole, de matières premières, mais aussi ceux "qui ont des liens avec les économies choquées". Ainsi connaîtraient des ralentissements de croissance, Canada, Mexique, Amérique centrale, pays d'Asie de l'Est et du Sud....
La Conférence considère que les banques centrales ne sont pas en mesure de résoudre à elles seules cette crise, "et qu'une réponse politique macro-économique appropriée nécessitera des dépenses budgétaires et des investissements importants, y compris dans l'économie des soins, avec un soutien ciblé pour les travailleurs, les entreprises et les communautés défavorisées". Elle estime qu'une coordination internationale sera nécessaire.
"Une série de réponses politiques et de réformes institutionnelles, a dit M. Kozul-Wright (directeur de la Conférence) sont nécessaires pour éviter qu'une alerte sanitaire sur marché alimentaire en Chine ne se transforme en une crise économique mondiale".
La Conférence évoque les risques découlant d'un ensemble de phénomènes résultant de la perte de confiance des consommateurs et des investisseurs, mais aussi de l'impact sur l'économie chinoise. Les pays les plus touchés seraient ceux qui sont exportateurs de pétrole, de matières premières, mais aussi ceux "qui ont des liens avec les économies choquées". Ainsi connaîtraient des ralentissements de croissance, Canada, Mexique, Amérique centrale, pays d'Asie de l'Est et du Sud....
La Conférence considère que les banques centrales ne sont pas en mesure de résoudre à elles seules cette crise, "et qu'une réponse politique macro-économique appropriée nécessitera des dépenses budgétaires et des investissements importants, y compris dans l'économie des soins, avec un soutien ciblé pour les travailleurs, les entreprises et les communautés défavorisées". Elle estime qu'une coordination internationale sera nécessaire.
"Une série de réponses politiques et de réformes institutionnelles, a dit M. Kozul-Wright (directeur de la Conférence) sont nécessaires pour éviter qu'une alerte sanitaire sur marché alimentaire en Chine ne se transforme en une crise économique mondiale".