Le bio à la cantine n'est plus un rêve, mais une réalité dans une vingtaine de collectivités. On a fait le point sur le sujet ce mardi au Conseil général de la Gironde, où un partenariat a d'ailleurs été signé entre ces collectivités, l'organisme certificateur Ecocert, et le "Club des Territoires Un plus Bio". L'assemblée départementale, représentée par son vice-président Jean-Luc Gleyze accueillait les premières assises nationales de cette association qui s'est développée à l"initiative du département du Gard et de ses CIVAM (groupes ruraux d'initiatives). Le Club réunit aujourd'hui exactement 24 membres dont la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, les départements du Gard, de la Drôme, Gironde, Isère, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques. S'y ajoutent 15 communes-dont Bègles et Bordeaux-, les parcs naturels du Vercors et du Pays Coeur d'Hérault. Lorient et La Rochelle pourraient bientôt rejoindre le groupe. Selon les acteurs de ces structures une population de 10,3 millions de personnes est désormais concernée par l'alimentation bio en restauration collective.
La réunion a permis de rappeler la démarche "Territoire Bio engagé" gérée par l'interprofession Aquitaine ARBIO. Ce label -obtenu par Bègles et Bordeaux-vise à encourager les collectivités qui ont réussi à atteindre les préoccupations du Grenelle de l'Environnement:au moins 6% de surface agricole cultivée en bio et (ou) au moins 20% de produits bios dans les menus. En Gironde les surfaces en bio atteignent 6,1%. C'est le seul département à atteindre le seuil, et le premier à pouvoir adhérer au label.
De son côté Ecocert propose un autre échelon de garantie à travers le label "En cuisine". Les acteurs du bio et les tenants de la politique pro-bio envisagent un développement axé sur le produit mais aussi sur l'approvisionnement local et le maintien de la vie des territoires. Un thème également traité par Arnaud Daguin soucieux "de donner envie de manger autrement". Pour sa part Jean-Luc Gleyze a souligné tous les efforts accomplis par le département de la Gironde en la matière avec un soutien financier de 500 000€.
La réunion a permis de rappeler la démarche "Territoire Bio engagé" gérée par l'interprofession Aquitaine ARBIO. Ce label -obtenu par Bègles et Bordeaux-vise à encourager les collectivités qui ont réussi à atteindre les préoccupations du Grenelle de l'Environnement:au moins 6% de surface agricole cultivée en bio et (ou) au moins 20% de produits bios dans les menus. En Gironde les surfaces en bio atteignent 6,1%. C'est le seul département à atteindre le seuil, et le premier à pouvoir adhérer au label.
De son côté Ecocert propose un autre échelon de garantie à travers le label "En cuisine". Les acteurs du bio et les tenants de la politique pro-bio envisagent un développement axé sur le produit mais aussi sur l'approvisionnement local et le maintien de la vie des territoires. Un thème également traité par Arnaud Daguin soucieux "de donner envie de manger autrement". Pour sa part Jean-Luc Gleyze a souligné tous les efforts accomplis par le département de la Gironde en la matière avec un soutien financier de 500 000€.