Suite à des critiques de Xavier Darcos, président du groupe Majorité Présidentielle, Isabelle Boudineau, vice-présidente du Conseil régional d'Aquitaine, chargée des finances, défend vivement les décisions prises par la majorité régionale concernant la taxe sur les produits pétroliers. Elle écrit notamment:
"Proférer de telles attaques à l’encontre du Conseil régional d’Aquitaine relève d’un faux procès compte-tenu du faible impact financier ! Et c’est surtout ignorer trois réalités, expliquées sans doute par les absences répétées de Xavier Darcos aux séances plénières ou celles des deux élus régionaux UMP qui ne sont jamais venus à la commission des Finances.
1. C’est l’Etat qui, n’étant plus en mesure de payer ses propres chantiers d’aménagements du territoire et d’infrastructures, a incité les Régions à utiliser cette capacité de modulation de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP). Cela représente l’épaisseur d’un trait dans la décomposition du prix du carburant. Rappelons que sur 1 litre de carburant, cette TIPP ne représente que 0,5% du prix du SP95 et 1,13% pour le prix du gazole. Concrètement, le prix du litre de gazole augmente de 1 centime 35, et le prix du litre de sans plomb 95 augmente de 0 centime 73. Ces recettes permettront d’assurer le financement d’infrastructures de transport durables comme les 3 lignes à grande vitesse (600 M€), la régénération des voies ferrées et l’autoroute ferroviaire atlantique.
2. Face à la suppression de la taxe professionnelle et à la décision de l’Etat de geler ses dotations durant trois ans, la Région Aquitaine n’a d’autre solution, pour maintenir ses engagements et permettre la réalisation des infrastructures indispensables pour son territoire, que de moduler la TIPP..
3. Les Régions se retrouvent ainsi sans ressource fiscale propre (à part les cartes grises). Dépendantes désormais à 90 % de dotations d’Etat ou assimilées, qui sont gelées pour 3 ans, elles sont mises au pain sec et à l’eau par le Gouvernement."
"Quoi qu’il en soit, lance Isabelle Boudineau, l’information majeure délivrée aux journalistes grâce à ce communiqué de presse est que Xavier Darcos est bel et bien, toujours conseiller régional d’Aquitaine, malgré ses absences répétées".
"Proférer de telles attaques à l’encontre du Conseil régional d’Aquitaine relève d’un faux procès compte-tenu du faible impact financier ! Et c’est surtout ignorer trois réalités, expliquées sans doute par les absences répétées de Xavier Darcos aux séances plénières ou celles des deux élus régionaux UMP qui ne sont jamais venus à la commission des Finances.
1. C’est l’Etat qui, n’étant plus en mesure de payer ses propres chantiers d’aménagements du territoire et d’infrastructures, a incité les Régions à utiliser cette capacité de modulation de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP). Cela représente l’épaisseur d’un trait dans la décomposition du prix du carburant. Rappelons que sur 1 litre de carburant, cette TIPP ne représente que 0,5% du prix du SP95 et 1,13% pour le prix du gazole. Concrètement, le prix du litre de gazole augmente de 1 centime 35, et le prix du litre de sans plomb 95 augmente de 0 centime 73. Ces recettes permettront d’assurer le financement d’infrastructures de transport durables comme les 3 lignes à grande vitesse (600 M€), la régénération des voies ferrées et l’autoroute ferroviaire atlantique.
2. Face à la suppression de la taxe professionnelle et à la décision de l’Etat de geler ses dotations durant trois ans, la Région Aquitaine n’a d’autre solution, pour maintenir ses engagements et permettre la réalisation des infrastructures indispensables pour son territoire, que de moduler la TIPP..
3. Les Régions se retrouvent ainsi sans ressource fiscale propre (à part les cartes grises). Dépendantes désormais à 90 % de dotations d’Etat ou assimilées, qui sont gelées pour 3 ans, elles sont mises au pain sec et à l’eau par le Gouvernement."
"Quoi qu’il en soit, lance Isabelle Boudineau, l’information majeure délivrée aux journalistes grâce à ce communiqué de presse est que Xavier Darcos est bel et bien, toujours conseiller régional d’Aquitaine, malgré ses absences répétées".
- NDLR- Nos colonnes sont évidemment ouvertes à Xavier Darcos ou à ses porte-parole.