Grandes cultures:changement de cap
Au cours des débats à Agen (DR)
"Les Terriades", grand rassemblement organisé par la coopérative agricole Terres du Sud (Lot-et-Garonne, Dordogne, Gironde, bordure des départements voisins) ont rassemblé plus d'un millier de participants au Parc des Expositions d'Agen. A cette occasion le groupe-qui fêtait 25 ans d'existence- a marqué un certain virage dans ses orientations lequel doit s'exprimer à travers un nouveau projet d'entreprise. Celui-ci doit notamment" faire évoluer un modèle Grandes Cultures qui n’est plus adapté aux évolutions de notre environnement" estime la coopérative. Laquelle est tout de même forte du chemin parcouru puisque en 25 ans elle a triplé son chiffre d'affaire. Soit un CA consolidé de 569 M€ pour un résultat net de 7,4 M€,
Terre du Sud insiste sur la nécessité de transformer les pratiques et les organisations de ses activités historiques en grandes cultures tout en renforçant une offre de services et de productions rentables. Ce qui conduit à développer et sécuriser les productions contractuelles, végétales et animales. "Les productions contractuelles, telles que maïs waxy, tournesol oléique, blé meunier, semences, fruits et légumes destinés à la transformation, que ce soit en productions conventionnelles ou biologiques, représentent déjà plus d’un hectare sur trois de la sole du Groupe, soit plus de 40 000 ha". L'objectif est d'atteindre un hectare sur deux en 2020.
Terre du Sud insiste sur la nécessité de transformer les pratiques et les organisations de ses activités historiques en grandes cultures tout en renforçant une offre de services et de productions rentables. Ce qui conduit à développer et sécuriser les productions contractuelles, végétales et animales. "Les productions contractuelles, telles que maïs waxy, tournesol oléique, blé meunier, semences, fruits et légumes destinés à la transformation, que ce soit en productions conventionnelles ou biologiques, représentent déjà plus d’un hectare sur trois de la sole du Groupe, soit plus de 40 000 ha". L'objectif est d'atteindre un hectare sur deux en 2020.
Axes forts:volailles et bio
Les productions animales de volailles et de palmipèdes demeurent un axe fort chez Terres du Sud en dépit des deux épisodes successifs d’influenza aviaire. " Notre 1er objectif est de maîtriser au mieux la biosécurité des productions de canards, sur un temps court, en prenant en charge le coût des investissements nécessaires par la hausse des prix de reprise. Au-delà, nous poursuivons un rythme soutenu d’installation de nouveaux bâtiments d’élevage sur l’ensemble de nos productions de chair et de ponte, et nous renforçons nos dispositifs industriels en amont et en aval de ces filières d’excellence.
Nous entendons également faire du Bio un nouvel axe de croissance du revenu agricole de nos territoires. D’ores et déjà, dans l’animal, Terres du Sud est un des principaux acteurs du marché français des volailles Bio, en chair comme en ponte, et près de 50% de nos développements en volailles portent actuellement sur des productions Bio. Par contre, les productions végétales Bio ne représentent aujourd’hui que 5% des surfaces de la sole du Groupe.
Notre objectif est d’accompagner les conversions et offrir une palette de débouchés attractifs aux agriculteurs qui couvrent l’ensemble des potentiels et des savoir-faire de nos territoires, de sorte que cette part puisse atteindre 20% des hectares d’ici 5 ans".
Nous entendons également faire du Bio un nouvel axe de croissance du revenu agricole de nos territoires. D’ores et déjà, dans l’animal, Terres du Sud est un des principaux acteurs du marché français des volailles Bio, en chair comme en ponte, et près de 50% de nos développements en volailles portent actuellement sur des productions Bio. Par contre, les productions végétales Bio ne représentent aujourd’hui que 5% des surfaces de la sole du Groupe.
Notre objectif est d’accompagner les conversions et offrir une palette de débouchés attractifs aux agriculteurs qui couvrent l’ensemble des potentiels et des savoir-faire de nos territoires, de sorte que cette part puisse atteindre 20% des hectares d’ici 5 ans".