Groupe Maïsadour:les fruits d'un modèle de coopération

"Le maintien d’une vie sociale et économique sur son territoire, à savoir le grand Sud-Ouest, reste un élément déterminant dans la stratégie de développement du Groupe Coopératif Maïsadour". C'est ce que souligne, après l'assemblée générale qui s'est tenue à Hagetmau, dans les Landes, la communication du groupe coopératif, leader dans le sud-ouest, et qui continue d'afficher une bonne santé financière. Maïsadour -qui s'est étendu dans l'agroalimentaire- n'entend donc pas rompre avec l'esprit de la coopération. agricole Il s'engage d'ailleurs dans la défense et le promotion de celle-ci en participant à la campagne nationale de l’Alliance des coopératives (ACOOA). Les dirigeants du groupe Maîsadour ne renient pas pour autant les principes de l'économie libérale comme en témoigne la personnalité de l'invité d'honneur des instances d'Hagetmau: Jean-Marc Sylvestre, journaliste et économiste, qui, actuellement est plutôt critique à l'égard de la politique économique et sociale du gouvernement français.
A Hagetmau il devait considérer que, dans un contexte de redistribution des cartes économiques, de crise des valeurs, de crise de la finance, les entreprises doivent se mettre en ordre de marche pour continuer à créer de la valeur, en innovant, en exportant, en s’alliant (logique de territoires et de coopération entre acteurs locaux). Le modèle coopératif est , selon lui un des moyens pour relever ce défi. L'initiative coopérative privée est coopérative peuvent donc faire bon ménage, et celle-ci est en mesure d'obtenir de bon résultats pour peu qu'elle ne renie pas les méthodes de l'autre. Une synthèse réussie à Maïsadour sous l'impulsion du président Michel Prugue et du directeur général Thierry Blandinières, lequel doit cependant prochainement quitter son poste.

Avec 1,491 milliard d’euros de chiffre d’affaires et un excédent brut d'exploitation (EBE) de 50 millions d’euros, le Groupe affiche une croissance supérieure à 10 % de son chiffre d’affaires, lequel est équilibré entre le pôle agricole et le pôle agroalimentaire et jardineries. Le contexte de crise, caractérisée par une baisse de la consommation, a néanmoins contraint le Groupe à engager un plan de compétitivité-emploi. Les filières volailles et palmipèdes ont ainsi revu leurs organisations industrielles pour améliorer les coûts de production. 6 millions d’euros ont été provisionnés pour financer ce plan compétitivité-emploi. Ce dernier devrait permettre d’améliorer la performance économique des filiales de MVVH (pôle Terroir et Traiteur), Fermiers du Sud-Ouest et Mulor dès le prochain exercice. Pour autant, le Groupe continue à investir pour initier de nouveaux relais de croissance. Ainsi Maïsadour Semences accélère son plan de développement en Ukraine et Delpeyrat crée un pôle« Produits de la Mer ».
La tendance à la baisse des matières premières et les gains de productivité escomptés grâce au plan compétitivité-emploi devraient conduire à un redressement significatif du pôle agroalimentaire/jardineries et à une amélioration de la performance économique consolidée du Groupe. Acteur majeur dans l’économie du grand Sud-Ouest, Maïsadour se développe grâce à
5 200 salariés et un réseau de 8 000 agriculteurs. Il poursuit sa croissance à la fois sur son territoire historique et à l’international, tout en misant sur l’innovation et le développement durable