Résumé d'une étude que vient de publier l'INSEE:"En 2013, l’État contrôle directement 88 sociétés françaises. Par le biais de ces dernières et de leurs filiales, il contrôle au total 1 444 sociétés françaises, qui emploient plus de 800 000 salariés. Par rapport à 2012, le nombre de sociétés contrôlées par l’État augmente de 40 unités, et l’emploi total s’accroît faiblement. Le secteur d’activité prédominant est le secteur tertiaire. En trente ans, après plusieurs vagues de privatisations, le nombre de sociétés contrôlées majoritairement par l’État est passé de 3 500 à 1 500, tandis que les effectifs salariés ont diminué des deux tiers, passant de 2 350 000 à 800 000."
Un constat à méditer à la veille et pendant la journée d'action interprofessionnelle des salariés de jeudi. L'Etat français a-t-il agi au mieux pour la sauvegarde du potentiel commun et de l'emploi en vendant ses "bijoux de famille"? Ou a-t-il fait le jeu des groupes privés? L'INSEE eut été bien inspiré de prolonger sa recherche afin que l'on comprenne mieux ce que sont devenues les entreprises vendues, et que l'on sache si elles ont bien défendu l'intérêt national ainsi que l'emploi. Il est à craindre qu'il y ait eu plus de compressions, de migration du travail hors des frontières, que d'expansion interne...
G.G.
Un constat à méditer à la veille et pendant la journée d'action interprofessionnelle des salariés de jeudi. L'Etat français a-t-il agi au mieux pour la sauvegarde du potentiel commun et de l'emploi en vendant ses "bijoux de famille"? Ou a-t-il fait le jeu des groupes privés? L'INSEE eut été bien inspiré de prolonger sa recherche afin que l'on comprenne mieux ce que sont devenues les entreprises vendues, et que l'on sache si elles ont bien défendu l'intérêt national ainsi que l'emploi. Il est à craindre qu'il y ait eu plus de compressions, de migration du travail hors des frontières, que d'expansion interne...
G.G.