La section Sud-Ouest et de Bordeaux du SNJ (Syndicat National des Journalistes) confirme dans un communiqué les informations concernant la restructuration du journal Sud Ouest ainsi que la grève qui a été immédiatement décidée. Il apporte aussi des précisions sur le plan annoncé par la direction du quotidien.
"Les suppressions de postes annoncées à la rédaction de Sud Ouest, qui emploie environ 300 journalistes, concernent le siège (14 postes) ainsi que les éditions du Gers, du Béarn et de la Charente. Trois fermetures d’agences sont envisagées, provoquant des suppressions et des transferts de postes. La direction de Sud Ouest envisage de fermer l’agence d’Auch (7 postes supprimés), laissant un seul journaliste en poste dans le département, à Condom. Les agences de Pau (8 postes supprimés) et d’Angoulême (5 postes supprimés) devraient également être fermées, en étant remplacées par des « bureaux d’information ». A Angoulême, ce bureau composé de 3 journalistes, devrait être hébergé dans les locaux de Charente Libre, un titre appartenant au Groupe Sud Ouest.
"Dans le Béarn, où le bureau de Pau devrait accueillir 5 journalistes dont un sportif, la direction envisage de mutualiser les contenus de « petites locales », des pages réalisées avec de la copie de correspondants locaux de presse, avec Pyrénées Presse, un autre titre de GSO."
Le syndicat confirme également que la direction de Sud Ouest a annoncé qu’elle ne souhaite aucun départ contraint. Elle envisage qu’un plan de départs volontaires puisse s’enclencher au printemps 2013. Un calendrier de négociation avec les organisations syndicales doit être défini dans les prochains jours.
Le SNJ poursuit:
"Le Syndicat national des journalistes, premier syndicat de la profession et premier syndicat de la rédaction de Sud Ouest, dénonce les graves attaques à l’emploi et au pluralisme envisagées par la direction de Sud Ouest. Si le SNJ ne nie pas les difficultés économiques de l’entreprise, il rappelle que le groupe GSO reste englué par un endettement provoqué par des choix stratégiques désastreux réalisés ces dernières années par les actionnaires. Alors que le basculement en bimedia de toutes les agences est envisagé à l’horizon 2013, ce qui nécessitera davantage de moyens, la suppression de postes serait complètement contre-productive.
"Le SNJ appelle les salariés, et notamment les journalistes à poursuivre leur mobilisation dans les prochains jours et dans les prochaines semaines, sous des formes qui seront décidées en assemblée générale. Le SNJ appelle dans ce sens à une grande assemblée générale de la rédaction, du siège et de toutes les agences, ce lundi à 13 heures à Bordeaux-Bastide."
De son côté la Société Civile de Sud Ouest commente: "la réorganisation de la rédaction qui nous a été présentée au CE nous paraît floue, insuffisante et trop abstraite. Il est donc plus que jamais indispensable que le projet éditorial de Sud Ouest fasse l’objet d’une vraie réflexion. Celle-ci doit impérativement accompagner toutes les négociations qui vont s’ouvrir dans l’entreprise. Lors d’une rencontre, à l’issue du CE, Olivier Gérolami a affirmé qu’il n’y aurait aucun départ contraint. Le respect de cet engagement est pour nous indispensable".
"Les suppressions de postes annoncées à la rédaction de Sud Ouest, qui emploie environ 300 journalistes, concernent le siège (14 postes) ainsi que les éditions du Gers, du Béarn et de la Charente. Trois fermetures d’agences sont envisagées, provoquant des suppressions et des transferts de postes. La direction de Sud Ouest envisage de fermer l’agence d’Auch (7 postes supprimés), laissant un seul journaliste en poste dans le département, à Condom. Les agences de Pau (8 postes supprimés) et d’Angoulême (5 postes supprimés) devraient également être fermées, en étant remplacées par des « bureaux d’information ». A Angoulême, ce bureau composé de 3 journalistes, devrait être hébergé dans les locaux de Charente Libre, un titre appartenant au Groupe Sud Ouest.
"Dans le Béarn, où le bureau de Pau devrait accueillir 5 journalistes dont un sportif, la direction envisage de mutualiser les contenus de « petites locales », des pages réalisées avec de la copie de correspondants locaux de presse, avec Pyrénées Presse, un autre titre de GSO."
Le syndicat confirme également que la direction de Sud Ouest a annoncé qu’elle ne souhaite aucun départ contraint. Elle envisage qu’un plan de départs volontaires puisse s’enclencher au printemps 2013. Un calendrier de négociation avec les organisations syndicales doit être défini dans les prochains jours.
Le SNJ poursuit:
"Le Syndicat national des journalistes, premier syndicat de la profession et premier syndicat de la rédaction de Sud Ouest, dénonce les graves attaques à l’emploi et au pluralisme envisagées par la direction de Sud Ouest. Si le SNJ ne nie pas les difficultés économiques de l’entreprise, il rappelle que le groupe GSO reste englué par un endettement provoqué par des choix stratégiques désastreux réalisés ces dernières années par les actionnaires. Alors que le basculement en bimedia de toutes les agences est envisagé à l’horizon 2013, ce qui nécessitera davantage de moyens, la suppression de postes serait complètement contre-productive.
"Le SNJ appelle les salariés, et notamment les journalistes à poursuivre leur mobilisation dans les prochains jours et dans les prochaines semaines, sous des formes qui seront décidées en assemblée générale. Le SNJ appelle dans ce sens à une grande assemblée générale de la rédaction, du siège et de toutes les agences, ce lundi à 13 heures à Bordeaux-Bastide."
De son côté la Société Civile de Sud Ouest commente: "la réorganisation de la rédaction qui nous a été présentée au CE nous paraît floue, insuffisante et trop abstraite. Il est donc plus que jamais indispensable que le projet éditorial de Sud Ouest fasse l’objet d’une vraie réflexion. Celle-ci doit impérativement accompagner toutes les négociations qui vont s’ouvrir dans l’entreprise. Lors d’une rencontre, à l’issue du CE, Olivier Gérolami a affirmé qu’il n’y aurait aucun départ contraint. Le respect de cet engagement est pour nous indispensable".