L'Orchestre Symphonique de Voronej et son chef Youri Androssov n'ont pas déçu l'autre soir en l'église Saint-Louis des Chartrons à Bordeaux. Tout comme Jean-Baptiste Monnot qui était au clavier du grand orgue qui domine la nef majestueuse de ce lieu saint. De la majesté, de la grandeur, de l'emphase il y en eut aussi à souhait avec la symphonie n°3 de Camille Saint-Saens qui est une des rares compositions de ce genre à faire appel à cet instrument, ainsi qu'au piano. Après une évocation nostalgique ce sont les forces de l'engagement, de la joie, de l'espoir qui éclatent dans toute leur force. Très appliqués dans cet exercice de musique française, les musiciens russes ont assuré tout le rendu nécessaire à l'oeuvre, avec l'appui d'un organiste parfaitement à l'aise dont l'instrument ajoutait comme il se doit à l'émotion générale. Un petit regret cependant:la discrétion du piano (l'oeuvre comporte une partie de virtuosité à quatre mains). Dans la seconde partie consacrée à la musique russe, on sent que la formation est parfaitement dans son élément, et on découvre une étonnante violoniste, Anastasia Timochenko, dans la danse russe du Lac des Cygnes dont le talent et la virtuosité seront chaleureusement salués par le public.
Dommage que cette soirée "Musique Passion" n'est pas attiré de plus nombreux mélomanes. C'est même à se demander si Bordeaux est à hauteur de sa réputation en la matière! Une si faible assistance n'est pas à l'honneur de la ville, et elle présente même un côté peu respectueux pour des artistes étrangers.
Dommage que cette soirée "Musique Passion" n'est pas attiré de plus nombreux mélomanes. C'est même à se demander si Bordeaux est à hauteur de sa réputation en la matière! Une si faible assistance n'est pas à l'honneur de la ville, et elle présente même un côté peu respectueux pour des artistes étrangers.