Le Périgord Noir propose mille et une merveilles aux visiteurs de l'été, et parmi elles les châteaux, avec parfois leurs jardins. Ces témoins de l'histoire n'occupent pas la moindre place. Il en est de célèbres, parfois mis à l'honneur par l'actualité ou le cinéma. D'autres, plus discrets se dissimulent dans les villages ou dans les forêts. Ainsi le château de Lacypierre, à Saint-Crépin et Carlucet, au nord de Sarlat, se blottit à l'orée d'un bosquet . Jean Secret, historien fin observateur des sites du Périgord, l'a décrit comme "périgourdin en diable". L'édifice réunit en effet l'ensemble des éléments de l'architecture traditionnelle de cette région, malheureusement au jourd'hui trop souvent bafouée. Murs construits en pierre dorée, corps flanqué de deux tours, dont une tour escalier hexagonale, et l'autre de style carré pigeonnier. Du toit en lauzes (pierres plates) remarquablement alignées surgissent deux lucarnes à frontons triangulaires et trois boules.
Rien d'étonnant à ce que le nom de ce château comporte le mot "pierre"! Il faut dire que s'il est aujourd'hui comme un bijou dans un écrin, il le doit à la famille Lebon-Hénault devenue propriétaire en 1968 laquelle en a assuré la restauration. Le lieu a même inspiré un livre à Annick Lebon-Hénault, historienne "Lacypierre la mémoire retrouvée". Elle y évoque la famille Benié de Lacypierre.
Le château fut un fief féodal appartenant depuis le XIIIe siècle à la famille des Ferrières, issue de la noblesse de chevalerie et vassale du puissant seigneur de Salignac. En 1462 il devint la maison de campagne des Benié de Lacypierre, famille périgourdine de magistrats et d’officiers royaux, qui reconstruisent le domaine.
Le dernier représentant de cette honorable famille, Guillaume Bénié de Lacypierre (1734-1826) est garde du corps de Louis XV et de Louis XVI puis aide de camp de Philippe de Noailles, duc de Mouchy.
C’est son petit fils Julien Lavergne de Cerval qui est à l’origine des jardins de Marqueyssac, sur les coteaux de Vézac.
Ce sont aujourd'hui les filles de Serge et Annick Lebon-Hénault, Isabelle et Florence, qui ouvrent le château à la visite. Visites guidées par les propriétaires -par groupe de 12 personnes afin de respecter les règles sanitaires - qui permettent de découvrir l'intimité intérieure de la demeure délicatement meublée.
Rien d'étonnant à ce que le nom de ce château comporte le mot "pierre"! Il faut dire que s'il est aujourd'hui comme un bijou dans un écrin, il le doit à la famille Lebon-Hénault devenue propriétaire en 1968 laquelle en a assuré la restauration. Le lieu a même inspiré un livre à Annick Lebon-Hénault, historienne "Lacypierre la mémoire retrouvée". Elle y évoque la famille Benié de Lacypierre.
Le château fut un fief féodal appartenant depuis le XIIIe siècle à la famille des Ferrières, issue de la noblesse de chevalerie et vassale du puissant seigneur de Salignac. En 1462 il devint la maison de campagne des Benié de Lacypierre, famille périgourdine de magistrats et d’officiers royaux, qui reconstruisent le domaine.
Le dernier représentant de cette honorable famille, Guillaume Bénié de Lacypierre (1734-1826) est garde du corps de Louis XV et de Louis XVI puis aide de camp de Philippe de Noailles, duc de Mouchy.
C’est son petit fils Julien Lavergne de Cerval qui est à l’origine des jardins de Marqueyssac, sur les coteaux de Vézac.
Ce sont aujourd'hui les filles de Serge et Annick Lebon-Hénault, Isabelle et Florence, qui ouvrent le château à la visite. Visites guidées par les propriétaires -par groupe de 12 personnes afin de respecter les règles sanitaires - qui permettent de découvrir l'intimité intérieure de la demeure délicatement meublée.
- Pendant la saison estivale les visites ont lieu les lundi, mardi, mercredi et jeudi à 15h et 17h. Le vendredi, samedi à 15h et le dimanche à 17h
- A partir du 1er septembre visite tous les jours à 15H
PH DR