D'après P.Xicluna (MA)
Les professionnels de la filière palmipèdes, réunis au sein du CIFOG, annoncent présenter jeudi au ministre de l’Agriculture un plan de sécurisation sanitaire de la filière pour lutter contre le risque d’Influenza Aviaire dont ils sont victimes pour la 2ème année consécutive. Extraits du communiqué du CIFOG:
"Ils demandent aux pouvoirs publics la mise en place urgente de mesures économiques pour accompagner la filière dans cette lutte contre le virus H5N8 qui a déjà nécessité :
- l’abattage de 1,5 million de canards,
- l’arrêt total de la production dans une partie du Tarn, du Gers, des Landes, du Lot et Garonne, des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Atlantiques dont la reprise d’activité n’est pas encore identifiée. Le vide sanitaire probable sera de plusieurs semaines.
Le coût global de ces mesures est pour l’instant estimé à près de 120 millions d’Euros qui doivent impérativement faire l’objet d’un accompagnement financier de l’État, faute de quoi un grand nombre d’intervenants de la filière (accouveurs, éleveurs, transformateurs, etc.) ne survivront pas à cette nouvelle crise.
Ce nouvel épisode d’Influenza aviaire fait suite à celui de 2015/2016 qui avait déjà coûté plus de 500 millions d’Euros à la filière afin d’éradiquer avec succès le virus H5N1 des élevages. À cette occasion, des mesures de biosécurité avaient déjà été mises en place par les professionnels permettant d’éviter le retour de ce virus H5N1. Malheureusement, la nouvelle souche de virus H5N8, d’une virulence sans précédent, a démontré qu’il fallait aller encore plus loin dans la prévention et la lutte contre l’Influenza.
C’est pourquoi et afin d’assurer l’avenir de la filière qui fait vivre 100 000 personnes en France et génère un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’Euros par an, les professionnels ont élaboré un plan de sécurisation sanitaire renforcé. Celui-ci tient compte de l’analyse et des enseignements de l’épisode 2015/2016. L’objectif est « de ne laisser personne sur le bord du chemin » et de pouvoir adapter les nouvelles mesures en fonction de différents critères. En effet, le CIFOG a conçu ce plan de sécurisation sanitaire en tenant compte de la diversité des tailles d’élevage et de structures de production.
"Ils demandent aux pouvoirs publics la mise en place urgente de mesures économiques pour accompagner la filière dans cette lutte contre le virus H5N8 qui a déjà nécessité :
- l’abattage de 1,5 million de canards,
- l’arrêt total de la production dans une partie du Tarn, du Gers, des Landes, du Lot et Garonne, des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Atlantiques dont la reprise d’activité n’est pas encore identifiée. Le vide sanitaire probable sera de plusieurs semaines.
Le coût global de ces mesures est pour l’instant estimé à près de 120 millions d’Euros qui doivent impérativement faire l’objet d’un accompagnement financier de l’État, faute de quoi un grand nombre d’intervenants de la filière (accouveurs, éleveurs, transformateurs, etc.) ne survivront pas à cette nouvelle crise.
Ce nouvel épisode d’Influenza aviaire fait suite à celui de 2015/2016 qui avait déjà coûté plus de 500 millions d’Euros à la filière afin d’éradiquer avec succès le virus H5N1 des élevages. À cette occasion, des mesures de biosécurité avaient déjà été mises en place par les professionnels permettant d’éviter le retour de ce virus H5N1. Malheureusement, la nouvelle souche de virus H5N8, d’une virulence sans précédent, a démontré qu’il fallait aller encore plus loin dans la prévention et la lutte contre l’Influenza.
C’est pourquoi et afin d’assurer l’avenir de la filière qui fait vivre 100 000 personnes en France et génère un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’Euros par an, les professionnels ont élaboré un plan de sécurisation sanitaire renforcé. Celui-ci tient compte de l’analyse et des enseignements de l’épisode 2015/2016. L’objectif est « de ne laisser personne sur le bord du chemin » et de pouvoir adapter les nouvelles mesures en fonction de différents critères. En effet, le CIFOG a conçu ce plan de sécurisation sanitaire en tenant compte de la diversité des tailles d’élevage et de structures de production.
"Un plan ambitieux et pragmatique de sécurisation sanitaire"
Les principales mesures proposées visent à :
• Détecter systématiquement la présence ou non de virus hautement pathogène sur l’élevage avant tout déplacement des animaux grâce à des analyses afin de sécuriser le transport et d’éviter la diffusion d’un éventuel virus vers d’autres sites.
• Mettre en place un système d’alerte sanitaire par les vétérinaires sous l’autorité des pouvoirs publics et relayé à l’ensemble des intervenants de la filière par les professionnels. Ce dispositif permettra de ne pas prendre de retard dans l’information d’un éventuel cas d’Influenza détecté.
• Rendre obligatoire la déclaration de mise en place d’animaux dans tous les élevages de la filière longue, mais également pour les producteurs à la ferme, dans le cadre de la Base de Données Avicole mise en place par le CIFOG. Cette mesure permettra de tenir un tableau de bord fiable des élevages et de leur activité à un instant T.
• Appliquer pour la filière longue, la règle d’élevage d’animaux d’âge identique dans un site d’exploitation, permettant ainsi de réaliser des vides sanitaires efficaces des élevages en évitant toute contamination croisée de différents lots d’animaux. Cette mesure ne concernera pas les exploitations fonctionnant en circuit fermé (pas de mouvement d’animaux avec l’extérieur). Les principales organisations de production du Sud Ouest s’engagent à mettre en place cette mesure pour être opérationnel avant la prochaine migration d’automne. Cette mesure aura pour conséquence immédiate de diminuer la densité de palmipèdes sur plusieurs zones d’élevage.
• Définir un accord interprofessionnel sur les règles d’élevage.
• Mettre en œuvre l’audit de tous les producteurs par un organisme indépendant pour assurer que les mesures de biosécurité sont bien appliquées.
• Sécuriser les étapes de transport en déterminant un protocole de nettoyage et de désinfection des cages et des camions. L’application de ce protocole étant soumise à l’audit et au contrôle des opérateurs par un organisme tiers indépendant.
• Professionnaliser l’activité des intervenants extérieurs aux côtés des éleveurs dans les exploitations à travers la mise en place d’un guide des bonnes pratiques pour leurs interventions et du contrôle de sa bonne application".
(Communiqué)
• Détecter systématiquement la présence ou non de virus hautement pathogène sur l’élevage avant tout déplacement des animaux grâce à des analyses afin de sécuriser le transport et d’éviter la diffusion d’un éventuel virus vers d’autres sites.
• Mettre en place un système d’alerte sanitaire par les vétérinaires sous l’autorité des pouvoirs publics et relayé à l’ensemble des intervenants de la filière par les professionnels. Ce dispositif permettra de ne pas prendre de retard dans l’information d’un éventuel cas d’Influenza détecté.
• Rendre obligatoire la déclaration de mise en place d’animaux dans tous les élevages de la filière longue, mais également pour les producteurs à la ferme, dans le cadre de la Base de Données Avicole mise en place par le CIFOG. Cette mesure permettra de tenir un tableau de bord fiable des élevages et de leur activité à un instant T.
• Appliquer pour la filière longue, la règle d’élevage d’animaux d’âge identique dans un site d’exploitation, permettant ainsi de réaliser des vides sanitaires efficaces des élevages en évitant toute contamination croisée de différents lots d’animaux. Cette mesure ne concernera pas les exploitations fonctionnant en circuit fermé (pas de mouvement d’animaux avec l’extérieur). Les principales organisations de production du Sud Ouest s’engagent à mettre en place cette mesure pour être opérationnel avant la prochaine migration d’automne. Cette mesure aura pour conséquence immédiate de diminuer la densité de palmipèdes sur plusieurs zones d’élevage.
• Définir un accord interprofessionnel sur les règles d’élevage.
• Mettre en œuvre l’audit de tous les producteurs par un organisme indépendant pour assurer que les mesures de biosécurité sont bien appliquées.
• Sécuriser les étapes de transport en déterminant un protocole de nettoyage et de désinfection des cages et des camions. L’application de ce protocole étant soumise à l’audit et au contrôle des opérateurs par un organisme tiers indépendant.
• Professionnaliser l’activité des intervenants extérieurs aux côtés des éleveurs dans les exploitations à travers la mise en place d’un guide des bonnes pratiques pour leurs interventions et du contrôle de sa bonne application".
(Communiqué)