Le Conseil départemental de la Gironde communique:
Le gouvernement va annoncer le mercredi 9 octobre le lancement d’une plateforme numérique pour consulter les citoyens sur le futur revenu universel d’activité (RUA).
Mais Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde, avait déjà lancé, dès 2018, une telle consultation avec les départements engagés pour l’expérimentation du revenu de base !
Cette enquête citoyenne a rassemblé près de 15 000 contributions, qui ont apporté des réponses claires aux grandes questions que pose la fusion des prestations sociales :
- 61 % étaient pour la fin du système de sanction des allocataires,
- 71 % étaient pour l’individualisation de l’allocation,
- 39% ont situé son montant au niveau du seuil de pauvreté (845€),
- Hormis pour le RSA et la prime d’activité, les répondants se sont montrés très réticents aux fusions d’allocations, en particulier : 60% contre la fusion des APL, 61% contre la fusion de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)…
- 88% se sont prononcés en faveur de l’ouverture aux jeunes de 18-24 ans.
Alors que le projet de RUA du gouvernement, à budget constant, risque de faire 3.5 millions de perdants, les départements continuent de défendre un revenu de base :
- sans contrepartie et avec un accompagnement renforcé,
- automatique pour résorber le non recours (ex : 35% des personnes éligibles au RSA n’en bénéficient pas),
- ouvert aux jeunes de 18-24 ans (25% vivent sous le seuil de pauvreté),
- dégressif en fonction des revenus d’activité,
- dont le financement est garanti pour ne pas faire de perdants.
Ils réclament un droit d’expérimentation pour évaluer les effets de la réforme avant toute généralisation
Le gouvernement va annoncer le mercredi 9 octobre le lancement d’une plateforme numérique pour consulter les citoyens sur le futur revenu universel d’activité (RUA).
Mais Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde, avait déjà lancé, dès 2018, une telle consultation avec les départements engagés pour l’expérimentation du revenu de base !
Cette enquête citoyenne a rassemblé près de 15 000 contributions, qui ont apporté des réponses claires aux grandes questions que pose la fusion des prestations sociales :
- 61 % étaient pour la fin du système de sanction des allocataires,
- 71 % étaient pour l’individualisation de l’allocation,
- 39% ont situé son montant au niveau du seuil de pauvreté (845€),
- Hormis pour le RSA et la prime d’activité, les répondants se sont montrés très réticents aux fusions d’allocations, en particulier : 60% contre la fusion des APL, 61% contre la fusion de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)…
- 88% se sont prononcés en faveur de l’ouverture aux jeunes de 18-24 ans.
Alors que le projet de RUA du gouvernement, à budget constant, risque de faire 3.5 millions de perdants, les départements continuent de défendre un revenu de base :
- sans contrepartie et avec un accompagnement renforcé,
- automatique pour résorber le non recours (ex : 35% des personnes éligibles au RSA n’en bénéficient pas),
- ouvert aux jeunes de 18-24 ans (25% vivent sous le seuil de pauvreté),
- dégressif en fonction des revenus d’activité,
- dont le financement est garanti pour ne pas faire de perdants.
Ils réclament un droit d’expérimentation pour évaluer les effets de la réforme avant toute généralisation