Le monde de la restauration en cette période de COVID se sent à la fois victime du sort et incompris, voire brimé, par les instances décisionnaires qui empêchent le fonctionnement normal des établissements. Cependant ce monde se compose de gens passionnés par leur métier et qui refusent de se laisser gagner par le défaitisme. Cela est particulièrement vrai pour les artisans du Collège Culinaire de France qui se déclarent en résistance. Ils sont 3000 professionnels partout en France, des artisans, des producteurs, des restaurateurs qui partagent des valeurs communes et s’engagent pour préserver la diversité de notre patrimoine culinaire et ses savoir faire. Depuis l'annonce du couvre-feu fin octobre, suivie de la fermeture administrative des restaurants, nombreux sont ceux à s'être organisés et à avoir mis en place de nouveaux services (vente à emporter, épiceries, marchés de producteurs,etc.).
Face à une adversité jamais connue ils franchissent un nouveau pas, celui du faire savoir avec une nouvelle rubrique sur leur site collectif, et la création de la rubrique qui permet en quelque sorte aux consommateurs d'ouvrir les portes des établissements:
https://college-culinaire-de-france.fr/mobilisation-
TEMOIGNAGE à LA TUPINA -Une soixantaine d'artisans de Nouvelle-Aquitaine son engagés dans la démarche. L'occasion pour les gourmets de renouer avec la gastronomie et de redonner un peu de moral dans les cuisines. Il y en a bien besoin. "Nous vivons cette situation comme une injustice, Nous avons un sentiment de colère" commente à La Tupina, à Bordeaux, Franck Audu, le successeur de Jean-Pierre Xiradakis, au demeurant encore présent en cet endroit qui a reçu les plus grandes célébrités. Comme nombre de ses confrères l'activité a été dirigée vers la vente à emporter et la livraison. Le chiffre d'affaire n'en subit pas moins une amputation de 80%. L'annonce d'Emmanuel Macron d'une compensation à 20% des CA laisse Franck Audu dubitatif. "Jusqu'ici nous n'avons rien vu venir". Le nouveau chef de La Tupina précise qu'il fait tout son possible pour éviter les licenciements, mais il n'en fait pas moins appel au chômage partiel.
Faut-il, peut-on, réinventer la restauration?" Nous l'avons déja réinventée en proposant des mesures, une nouvelle disposition par espaces. Et puis il n'y a jamais eu de cluster de maladie dans nos établissements. Nous sommes victimes d'une injustice, d'une prise de décision administrative. Comme si on nous appliquait des dispositions aveugles issues de l'informatique...."
G.G.
Face à une adversité jamais connue ils franchissent un nouveau pas, celui du faire savoir avec une nouvelle rubrique sur leur site collectif, et la création de la rubrique qui permet en quelque sorte aux consommateurs d'ouvrir les portes des établissements:
https://college-culinaire-de-france.fr/mobilisation-
TEMOIGNAGE à LA TUPINA -Une soixantaine d'artisans de Nouvelle-Aquitaine son engagés dans la démarche. L'occasion pour les gourmets de renouer avec la gastronomie et de redonner un peu de moral dans les cuisines. Il y en a bien besoin. "Nous vivons cette situation comme une injustice, Nous avons un sentiment de colère" commente à La Tupina, à Bordeaux, Franck Audu, le successeur de Jean-Pierre Xiradakis, au demeurant encore présent en cet endroit qui a reçu les plus grandes célébrités. Comme nombre de ses confrères l'activité a été dirigée vers la vente à emporter et la livraison. Le chiffre d'affaire n'en subit pas moins une amputation de 80%. L'annonce d'Emmanuel Macron d'une compensation à 20% des CA laisse Franck Audu dubitatif. "Jusqu'ici nous n'avons rien vu venir". Le nouveau chef de La Tupina précise qu'il fait tout son possible pour éviter les licenciements, mais il n'en fait pas moins appel au chômage partiel.
Faut-il, peut-on, réinventer la restauration?" Nous l'avons déja réinventée en proposant des mesures, une nouvelle disposition par espaces. Et puis il n'y a jamais eu de cluster de maladie dans nos établissements. Nous sommes victimes d'une injustice, d'une prise de décision administrative. Comme si on nous appliquait des dispositions aveugles issues de l'informatique...."
G.G.