Le Conseil départemental de la Gironde communique:
« Aujourd’hui, vendredi 20 septembre, le Premier ministre était en Gironde pour discuter de sa « stratégie logement » avec les élus du territoire.
La Gironde, porte-parole du logement social- Après avoir reçu les bailleurs sociaux le 17 octobre dernier, retenu au Congrès de l’Assemblée des Départements de France (ADF), Jean-Luc Gleyze, résident du Conseil départemental, a tenu, par la voix de Martine Jardiné, vice-présidente en charge de l’habitat et du logement, à rappeler ses inquiétudes, relayant celles des acteurs de terrain, sur la remise en cause du modèle français de logement social.
En ne donnant la priorité qu’aux métropoles de Paris, Lyon et Marseille, le Gouvernement oublie la Gironde, qui accueille pourtant 20 000 nouveaux habitants par an. En concentrant les aides à la pierre sur les zones tendues, il met en péril les équilibres entre les secteurs ruraux et urbains, alors que le Plan départemental de l’habitat girondin, en articulation avec les Plans locaux de l’habitat, prévoit de renforcer des communes structurantes en Gironde.
La baisse des aides à la personne avec 1,7 milliards d’économies sur les APL ne sera pas compensée par une augmentation des aides à pierre, bien au contraire. Le Fonds national des aides à la pierre a en effet été amputé de 96M€, soit une baisse sèche de 20% du financement pour la Nouvelle Aquitaine.
La Gironde s’inquiète, 5 000 emplois menacés-La baisse imposée des loyers pour baisser les APL va se traduire par 36 M€ en moins sur les fonds propres des bailleurs en Gironde. C’est autant de moyens qui ne serviront pas à la construction et à l’entretien de notre parc social. C’est, sur la seule délégation des aides à la pierre du Conseil départemental, 300 logements sociaux en moins en 2017. C’est tout le secteur de la construction, public mais aussi privé, qui s’en trouve fragilisé, avec 5 000 emplois directs et indirects menacés.
Ce coup de rabot sur la politique du logement va accentuer les fractures territoriales et ralentir l’économie dans un contexte d’exacerbation des tensions sociales. La politique du logement, au cœur des solidarités territoriales et humaines, ne peut se réduire à une logique strictement comptable. »
« Aujourd’hui, vendredi 20 septembre, le Premier ministre était en Gironde pour discuter de sa « stratégie logement » avec les élus du territoire.
La Gironde, porte-parole du logement social- Après avoir reçu les bailleurs sociaux le 17 octobre dernier, retenu au Congrès de l’Assemblée des Départements de France (ADF), Jean-Luc Gleyze, résident du Conseil départemental, a tenu, par la voix de Martine Jardiné, vice-présidente en charge de l’habitat et du logement, à rappeler ses inquiétudes, relayant celles des acteurs de terrain, sur la remise en cause du modèle français de logement social.
En ne donnant la priorité qu’aux métropoles de Paris, Lyon et Marseille, le Gouvernement oublie la Gironde, qui accueille pourtant 20 000 nouveaux habitants par an. En concentrant les aides à la pierre sur les zones tendues, il met en péril les équilibres entre les secteurs ruraux et urbains, alors que le Plan départemental de l’habitat girondin, en articulation avec les Plans locaux de l’habitat, prévoit de renforcer des communes structurantes en Gironde.
La baisse des aides à la personne avec 1,7 milliards d’économies sur les APL ne sera pas compensée par une augmentation des aides à pierre, bien au contraire. Le Fonds national des aides à la pierre a en effet été amputé de 96M€, soit une baisse sèche de 20% du financement pour la Nouvelle Aquitaine.
La Gironde s’inquiète, 5 000 emplois menacés-La baisse imposée des loyers pour baisser les APL va se traduire par 36 M€ en moins sur les fonds propres des bailleurs en Gironde. C’est autant de moyens qui ne serviront pas à la construction et à l’entretien de notre parc social. C’est, sur la seule délégation des aides à la pierre du Conseil départemental, 300 logements sociaux en moins en 2017. C’est tout le secteur de la construction, public mais aussi privé, qui s’en trouve fragilisé, avec 5 000 emplois directs et indirects menacés.
Ce coup de rabot sur la politique du logement va accentuer les fractures territoriales et ralentir l’économie dans un contexte d’exacerbation des tensions sociales. La politique du logement, au cœur des solidarités territoriales et humaines, ne peut se réduire à une logique strictement comptable. »