La présentation du contrat de progrès aux viticulteurs girondins (Ph. Paysud)
La nouvelle stratégie du groupe coopératif Euralis (Pau-Lescar) mise en oeuvre par le tandem Christian Pées, président, et Pierre Couderc, directeur général, sur l'exercice 2009-2010 semble porter ses fruits puisque une série de bons chiffres a été présentée à la presse. Les dirigeants précisent qu'à périmètre et cours des céréales et des engrais constants, la croissance organique du chiffre d’affaires (1,242 Md d'€) du Groupe est de 2%. "Le résultat d’exploitation progresse de 11,8 M€ pour atteindre 20,3 M€. Le résultat net enregistre également une forte croissance et atteint 7 M€ grâce à la baisse des frais financiers. Le besoin en fonds de roulement moyen s’améliore de 22 M€, contribuant à la réduction de la dette du Groupe. Le cash flow opérationnel après investissements double de 25 M€ à 51 M€.".
Contrat de progrès- La nouvelle politique d'Euralis se traduit par un recentrage sur les fondamentaux -les agriculteurs coopérateurs - à qui il est proposé "un contrat de progrès" et par un resserrement en trois branches principales des divers constituants de l'ensemble coopératif: un pôle agricole, un pôle alimentaire et un pôle semences. C'est le premier, le pôle agricole, qui enregistre les plus mauvais résultats de l'exercice, et c'est sans doute la raison pour laquelle les dirigeants de la coopérative ciblent leur action sur ce secteur. En dépit de la forte hausse de la collecte de céréales, la branche agricole enregistre, en raison de la baisse des prix (à cette époque) de 531M€.. Avec le contrat de progrès Euralis vise à assister les agriculteurs dans un contexte difficile et "à l’augmentation du revenu de chacun de ses adhérents". Cela par un appui technique, agronomique et un suivi individualisé. 300 contrats de progrès seront conclus dès 2011 avec des adhérents volontaires, l’objectif étant de 5 000 contrats à horizon 2013.
Dans le vignoble girondin- La formule a été présentée par Christian Pèes et Marc Martin, directeur du pôle agricole, aux coopérateurs viticulteurs, réunis à Saint-Germain du Puch, en Gironde, en compagnie de Joël Bonneau pésident d'Euralis Bordeaux. D'abord l'occasion d'apprendre que la branche girondine d'Euralis qui fut Coopaso, puis Euralis Vigne est désormais fusionnée. La formule du contrat de progrès revêt un intérêt particulier pour les viticulteurs bordelais confrontés à la crise bien que se situant dans un contexte quelque peu concurrentiel avec les services proposés par ailleurs, notamment par la chambre d'agriculture et les ADAR .Le débat qui s'est développé au cours de cette assemblée girondine a permis de constater que les viticulteurs s'intéressent à la force commerciale d'Euralis et à son implantation internationale, notamment à travers la marque de foie gras Rougié. Il ne paraît pas en effet aberrant à nombre d'entre eux que l'on profite de ces réseaux pour vendre du vin. Mais si les acteurs d'Euralis sont prêts à soutenir les initiatives logistiques et relationnelles, ils ne veulent pas se lancer dans le négoce du vin.
Le Pôle Alimentaire.-Il affiche de très bons résultats, notamment avec ses marques Rougié et Montfort. Sur la saison festive 2009, la consommation de foie gras mi-cuit, qui représente 80% du marché du foie gras transformé, a progressé de 8,8% en volume et de 5,6% en valeur. Sur ce marché, la marque Montfort progresse de 13,5% en valeur. Par ailleurs, ses ventes de foie gras en cru augmentent de 19% en volume. Sur le marché traiteur, les volumes commercialisés ont progressé de 4% en ligne avec les objectifs.
Pôle Semences. L’exercice s’est traduit par une excellente performance du Pôle, qui confirme ses très bons résultats d’exploitation des années précédentes. Son chiffre d’affaires, à 116 M€, est en hausse. Il a consolidé sa couverture européenne avec des équipes renforcées tant sur la zone Mer Noire (Bulgarie et Roumanie) qu’en Ukraine et Russie.
Contrat de progrès- La nouvelle politique d'Euralis se traduit par un recentrage sur les fondamentaux -les agriculteurs coopérateurs - à qui il est proposé "un contrat de progrès" et par un resserrement en trois branches principales des divers constituants de l'ensemble coopératif: un pôle agricole, un pôle alimentaire et un pôle semences. C'est le premier, le pôle agricole, qui enregistre les plus mauvais résultats de l'exercice, et c'est sans doute la raison pour laquelle les dirigeants de la coopérative ciblent leur action sur ce secteur. En dépit de la forte hausse de la collecte de céréales, la branche agricole enregistre, en raison de la baisse des prix (à cette époque) de 531M€.. Avec le contrat de progrès Euralis vise à assister les agriculteurs dans un contexte difficile et "à l’augmentation du revenu de chacun de ses adhérents". Cela par un appui technique, agronomique et un suivi individualisé. 300 contrats de progrès seront conclus dès 2011 avec des adhérents volontaires, l’objectif étant de 5 000 contrats à horizon 2013.
Dans le vignoble girondin- La formule a été présentée par Christian Pèes et Marc Martin, directeur du pôle agricole, aux coopérateurs viticulteurs, réunis à Saint-Germain du Puch, en Gironde, en compagnie de Joël Bonneau pésident d'Euralis Bordeaux. D'abord l'occasion d'apprendre que la branche girondine d'Euralis qui fut Coopaso, puis Euralis Vigne est désormais fusionnée. La formule du contrat de progrès revêt un intérêt particulier pour les viticulteurs bordelais confrontés à la crise bien que se situant dans un contexte quelque peu concurrentiel avec les services proposés par ailleurs, notamment par la chambre d'agriculture et les ADAR .Le débat qui s'est développé au cours de cette assemblée girondine a permis de constater que les viticulteurs s'intéressent à la force commerciale d'Euralis et à son implantation internationale, notamment à travers la marque de foie gras Rougié. Il ne paraît pas en effet aberrant à nombre d'entre eux que l'on profite de ces réseaux pour vendre du vin. Mais si les acteurs d'Euralis sont prêts à soutenir les initiatives logistiques et relationnelles, ils ne veulent pas se lancer dans le négoce du vin.
Le Pôle Alimentaire.-Il affiche de très bons résultats, notamment avec ses marques Rougié et Montfort. Sur la saison festive 2009, la consommation de foie gras mi-cuit, qui représente 80% du marché du foie gras transformé, a progressé de 8,8% en volume et de 5,6% en valeur. Sur ce marché, la marque Montfort progresse de 13,5% en valeur. Par ailleurs, ses ventes de foie gras en cru augmentent de 19% en volume. Sur le marché traiteur, les volumes commercialisés ont progressé de 4% en ligne avec les objectifs.
Pôle Semences. L’exercice s’est traduit par une excellente performance du Pôle, qui confirme ses très bons résultats d’exploitation des années précédentes. Son chiffre d’affaires, à 116 M€, est en hausse. Il a consolidé sa couverture européenne avec des équipes renforcées tant sur la zone Mer Noire (Bulgarie et Roumanie) qu’en Ukraine et Russie.