Elle est mozartienne passionnée, et cette passion l'a conduite à vouloir en savoir plus sur le compositeur qui peut être considéré comme le pilier du classique, et l'inspirateur de nombre de musiciens qui lui ont succédé. Michèle Lhopiteau-Dorfeuille qui est musicologue, chef de choeur, chef d'orchestre, qui avait maintes fois interprété et dirigé des oeuvres de Mozart, est ainsi remontée aux sources, parcourant nombre de documents, se rendant à Salzbourg pour explorer les plus inédits, en particulier la correspondance de Mozart et de ses proches. Deux ans de recherches qui lui ont permis d'apporter un regard nouveau sur la trop courte vie du compositeur et quelques révélations de taille dans le livre+CD qu'elle vient de publier aux Editions Le Bord de l'Eau ( Wolfgang Amadeo Mozart, rêver avec les sons) . La moindre n'est sans doute pas celle de la mort de Mozart qui, selon ses déductions, aurait été victime d'un excès de consommation d'un fortifiant très répandu à l'époque, la liqueur de Van Swieten dont le principal composant était le chlorure mercurique. L'auteur de la Flûte enchantée, au cours de ses derniers jours, a manifesté -les témoignages de l'époque le démontrent- tous les signes cliniques d'un empoisonnement par le mercure . Il se disait lui-même victime d'un empoisonnement, mais il n'a jamais songé à accuser la sinistre potion qui a sans doute privé l'humanité d'autres oeuvres immortelles...
Michèle Lopitheau répond aux questions de Paysud dans la vidéo ci-contre.
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