La crise de l'Influenza aviaire a cette année touché la filière canards à Foie Gras du Sud-Ouest, et plus particulièrement les Landes, le Gers, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques, pour la troisième fois en 5 ans. Des améliorations de la biosécurité ont été apportées par les opérateurs avec le concours financiers de l'État et des collectivités locales, mais la filière Sud-Ouest doit se préparer au retour régulier de ces virus chaque année. C'est pourquoi elle s'engage dans un accompagnement personnalisé des éleveurs pour la mise en œuvre des protections nécessaires, tout en réaffirmant qu'il n'a jamais été question de remettre en cause ses fondamentaux que les consommateurs et les citoyens plébiscitent au travers de leurs achats, à savoir : élevage de plein air et engraissement au maïs du Sud-Ouest notamment.
En effet, depuis plus de 20 ans, l'IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) et le label rouge certifient la filière de la région. Ces signes d'Origine et de Qualité, les seuls officiellement reconnus par la France et l'Union européenne, sont régis par des cahiers des charges certifiant le respect de l'élevage en plein air et l'engraissement au maïs du Sud-Ouest. Il s'agit des deux piliers caractérisant le mode de production historique et traditionnel du Sud-Ouest, de la Gascogne, du Gers, des Landes, du Périgord ou du Quercy.
Cependant, en cas de risque avéré d'Influenza aviaire, le bon sens et les données scientifiques actuelles commandent un certain nombre de leviers de maitrise de la propagation du virus, dont la mise à l'abri des animaux, la restriction de l'accès à l'eau et à l'aliment aux oiseaux sauvages, la réduction les densités sur les territoires à risque, le renforcement la biosécurité des élevages et des interventions extérieures, etc. Ces mesures doivent permettre de sauvegarder la production et l'économie des opérateurs (les accouveurs, les producteurs, les conserveurs à la ferme, les artisans et les entreprises de transformation).
Afin de permettre aux éleveurs de mettre en place les leviers de maîtrise de la propagation du virus adaptés à leur exploitation, l'IGP Foie gras Sud-Ouest a donc décidé de créer un groupe de travail qui aura pour mission de leur fournir un accompagnement individualisé.
C'est dans cet état d'esprit, que l'IGP foie gras du Sud-Ouest, tout comme l'interprofession nationale, soutient les principes suivants :
- La mise en œuvre de l'ensemble des leviers de maîtrise de la propagation du virus afin d'être prêts à réagir dès son arrivée ; en particulier dans les couloirs de migration et les zones de forte densité d'animaux ou d'exploitations de palmipèdes,
- La mise en œuvre d'accompagnements financiers par les pouvoirs publics et les collectivités locales afin de renforcer la biosécurité de l'ensemble des exploitations, en l'adaptant au mode de production (IGP, Label Rouge, vente à la ferme, etc...) et aux spécificités de chaque exploitation.
- La mise en œuvre des mesures d'indemnisations des opérateurs de la filière à l'occasion de cette nouvelle crise (accouveurs, fabricants d'aliments, producteurs organisations de production, entreprises de transformation, artisans et conserveurs à la ferme),
- La création d'un groupe de travail réunissant les acteurs scientifiques, l'état et les collectivités locales concernées par la production de palmipèdes et de volaille de chair, pour étudier la possibilité d'une vaccination qui permettent de protéger les animaux et d'éviter la propagation du virus,
- La mise en œuvre de moyens de lutte plus réactifs en cas d'apparition de foyers.
(Communiqué par l'IGP Foie Gras Sud-Ouest)
En effet, depuis plus de 20 ans, l'IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) et le label rouge certifient la filière de la région. Ces signes d'Origine et de Qualité, les seuls officiellement reconnus par la France et l'Union européenne, sont régis par des cahiers des charges certifiant le respect de l'élevage en plein air et l'engraissement au maïs du Sud-Ouest. Il s'agit des deux piliers caractérisant le mode de production historique et traditionnel du Sud-Ouest, de la Gascogne, du Gers, des Landes, du Périgord ou du Quercy.
Cependant, en cas de risque avéré d'Influenza aviaire, le bon sens et les données scientifiques actuelles commandent un certain nombre de leviers de maitrise de la propagation du virus, dont la mise à l'abri des animaux, la restriction de l'accès à l'eau et à l'aliment aux oiseaux sauvages, la réduction les densités sur les territoires à risque, le renforcement la biosécurité des élevages et des interventions extérieures, etc. Ces mesures doivent permettre de sauvegarder la production et l'économie des opérateurs (les accouveurs, les producteurs, les conserveurs à la ferme, les artisans et les entreprises de transformation).
Afin de permettre aux éleveurs de mettre en place les leviers de maîtrise de la propagation du virus adaptés à leur exploitation, l'IGP Foie gras Sud-Ouest a donc décidé de créer un groupe de travail qui aura pour mission de leur fournir un accompagnement individualisé.
C'est dans cet état d'esprit, que l'IGP foie gras du Sud-Ouest, tout comme l'interprofession nationale, soutient les principes suivants :
- La mise en œuvre de l'ensemble des leviers de maîtrise de la propagation du virus afin d'être prêts à réagir dès son arrivée ; en particulier dans les couloirs de migration et les zones de forte densité d'animaux ou d'exploitations de palmipèdes,
- La mise en œuvre d'accompagnements financiers par les pouvoirs publics et les collectivités locales afin de renforcer la biosécurité de l'ensemble des exploitations, en l'adaptant au mode de production (IGP, Label Rouge, vente à la ferme, etc...) et aux spécificités de chaque exploitation.
- La mise en œuvre des mesures d'indemnisations des opérateurs de la filière à l'occasion de cette nouvelle crise (accouveurs, fabricants d'aliments, producteurs organisations de production, entreprises de transformation, artisans et conserveurs à la ferme),
- La création d'un groupe de travail réunissant les acteurs scientifiques, l'état et les collectivités locales concernées par la production de palmipèdes et de volaille de chair, pour étudier la possibilité d'une vaccination qui permettent de protéger les animaux et d'éviter la propagation du virus,
- La mise en œuvre de moyens de lutte plus réactifs en cas d'apparition de foyers.
(Communiqué par l'IGP Foie Gras Sud-Ouest)