On oublie sans doute que notre terre est en continuelle évolution, et qu'il existe des forces supérieures contre lesquelles on ne peut rien. Mais il est de bon ton d'invoquer les revers du progrès, donc la répétition des tempêtes et les conséquences du réchauffement climatique. Quoi qu'il en soit le littoral aquitain, avec sa grande exposition à l'Océan se trouve en première ligne. Comme le confirme une note du BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière) l'érosion fait reculer le littoral de 1 à 3 m par an en moyenne. On est arrivé à des situations particulièrement tendues, comme c'est le cas à Soulac, avec le désormais trop célèbre immeuble Le Signal ,situé en bord de mer, et qui a dû être évacué en urgence. Mais l'on s'inquiète aussi tout le long des 230 km de cette côte sableuse.
En prévision, ou en précaution, l'on doit envisager "une relocalisation" (un déplacement) des habitations ou des établissements exposés, ainsi que prévoir des protections. Sept zones sont particulièrement concernées comme l'a précisé au Club de la presse de Bordeaux le président du GIP littoral, Renaud Lagrave: le Nord Gironde, le Bassin d'Arcachon, Boucau, Cap Breton, Ondres-Tarnos, Pays Basque.Trois communes se sont portées volontaires dans le cadre d'un appel à projet ministériel: Labenne, La Teste et Lacanau.
France3 Aquitaine et Mara Films ont eu la bonne idée d'enquêter sur le sujet. Le 52 minutes réalisé par Eric Moreau dresse à la fois l'état des lieux et se fait l'écho des inquiétudes des maires et des habitants, et évoque des initiatives qui visent à conserver toute son attractivité touristique à la côte aquitaine. La présentation (la bande annonce seulement) du documentaire au Club de la presse a été l'occasion de faire le point sur un dossier très complexe qui comporte des enjeux importants. En arrière plan apparaissent la nécessité de coordination des initiatives, ainsi que les incontournables questions d'indemnisation, et de financement des programmes. On notera toutefois,comme l'a indiqué Julie Mugica (BRGM) que la nature rétablit quelque peu la situation par des rechargements en sable. Ceux-ci restent cependant insuffisants. On souhaitera néanmoins que le documentaire contribue à... "désensabler" les initiatives au nom du principe de précaution.
-S'inscrire pour y assister ICI
-diffusion sur France3 Aquitaine samedi 31 janvier à 15H25
En prévision, ou en précaution, l'on doit envisager "une relocalisation" (un déplacement) des habitations ou des établissements exposés, ainsi que prévoir des protections. Sept zones sont particulièrement concernées comme l'a précisé au Club de la presse de Bordeaux le président du GIP littoral, Renaud Lagrave: le Nord Gironde, le Bassin d'Arcachon, Boucau, Cap Breton, Ondres-Tarnos, Pays Basque.Trois communes se sont portées volontaires dans le cadre d'un appel à projet ministériel: Labenne, La Teste et Lacanau.
France3 Aquitaine et Mara Films ont eu la bonne idée d'enquêter sur le sujet. Le 52 minutes réalisé par Eric Moreau dresse à la fois l'état des lieux et se fait l'écho des inquiétudes des maires et des habitants, et évoque des initiatives qui visent à conserver toute son attractivité touristique à la côte aquitaine. La présentation (la bande annonce seulement) du documentaire au Club de la presse a été l'occasion de faire le point sur un dossier très complexe qui comporte des enjeux importants. En arrière plan apparaissent la nécessité de coordination des initiatives, ainsi que les incontournables questions d'indemnisation, et de financement des programmes. On notera toutefois,comme l'a indiqué Julie Mugica (BRGM) que la nature rétablit quelque peu la situation par des rechargements en sable. Ceux-ci restent cependant insuffisants. On souhaitera néanmoins que le documentaire contribue à... "désensabler" les initiatives au nom du principe de précaution.
- Notre vidéo: conférence au Club de la presse
- POUR VOIR LE FILM "L'Ogre Océan ou l'érosion de la côte aquitaine";
-S'inscrire pour y assister ICI
-diffusion sur France3 Aquitaine samedi 31 janvier à 15H25