Le maïs du sud-ouest largement concerné (ph Paysudtv)
La charrue avant les boeufs-Retombée de la loi sur la biodiversité, réponse supposée à la mortalité pas vraiment expliquée des abeilles et aux pressions écologistes, le gouvernement suspend par décret l'utilisation de cinq matières actives faisant partie des "néonicotinoïdes", (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxam, thiaclopride , acétamipride) lesquelles sont présentes dans un certain nombre de spécialités commerciales. Celles-ci étaient largement utilisée par l'agriculture productive, essentiellement en matière d'enrobage des semences, notamment de maïs. Ces molécules éliminent les insectes prédateurs et protègent ainsi la germination et la levée des cultures. Problème : l'interdiction est prononcée sans que l'on dispose de solutions de substitution. Autre interrogation non agricole celle-là: les néonicotinoïdes sont aussi employés contre les puces et tiques (colliers) qui s'attaquent aux animaux de compagnie.
Quoi qu'il en soit les organistions agricoles lancent ce cri d'alarme collectif:
"Néonicotinoïdes : les agriculteurs dans l’impasse !
La FNSEA, AGPB (blé), AGPM (maïs), CGB (betterave), FNPF (fruits), FOP (oléoprotéagineux) et Légumes de France, à la lecture du décret publié ce jour (1er août) concernant le retrait de l’utilisation de cinq substances « néonicotinoïdes », exigent que les dérogations possibles, autorisées par l’Union Européenne, sur certaines filières où les alternatives n’existent pas ou sont très insuffisantes, soient publiées incessamment. Alors que le Président de la République et le gouvernement s’étaient engagés à « ne laisser aucun producteur sans solution », un très grand nombre d’entre eux se retrouvent désormais dans une impasse technique dramatique et ce sans consultation du public obligatoire préalable.
Nous rappelons notre engagement commun, associant 40 partenaires du monde agricole, de la recherche, du conseil et de la transformation dans notre Contrat de solutions pour une trajectoire de progrès pour la protection des plantes, dont l’objectif est d’accélérer l’offre de solutions pour les agriculteurs et non des interdictions à répétition.
Il faut aux producteurs des solutions avant toutes interdictions ! Encore une fois ces décisions, non assorties de propositions de substitution, vont accentuer les distorsions de concurrence avec les producteurs européens et non européens. La France veut-elle sacrifier des productions qui créent de la valeur, tiennent nos territoires et génèrent de très nombreux emplois, au profit des importations ?
Face à cette décision, nous réclamons l’adoption immédiate des dérogations nécessaires et l’ouverture d’une mission d’information parlementaire sur les distorsions de concurrence qui touchent l’agriculture française".
Quoi qu'il en soit les organistions agricoles lancent ce cri d'alarme collectif:
"Néonicotinoïdes : les agriculteurs dans l’impasse !
La FNSEA, AGPB (blé), AGPM (maïs), CGB (betterave), FNPF (fruits), FOP (oléoprotéagineux) et Légumes de France, à la lecture du décret publié ce jour (1er août) concernant le retrait de l’utilisation de cinq substances « néonicotinoïdes », exigent que les dérogations possibles, autorisées par l’Union Européenne, sur certaines filières où les alternatives n’existent pas ou sont très insuffisantes, soient publiées incessamment. Alors que le Président de la République et le gouvernement s’étaient engagés à « ne laisser aucun producteur sans solution », un très grand nombre d’entre eux se retrouvent désormais dans une impasse technique dramatique et ce sans consultation du public obligatoire préalable.
Nous rappelons notre engagement commun, associant 40 partenaires du monde agricole, de la recherche, du conseil et de la transformation dans notre Contrat de solutions pour une trajectoire de progrès pour la protection des plantes, dont l’objectif est d’accélérer l’offre de solutions pour les agriculteurs et non des interdictions à répétition.
Il faut aux producteurs des solutions avant toutes interdictions ! Encore une fois ces décisions, non assorties de propositions de substitution, vont accentuer les distorsions de concurrence avec les producteurs européens et non européens. La France veut-elle sacrifier des productions qui créent de la valeur, tiennent nos territoires et génèrent de très nombreux emplois, au profit des importations ?
Face à cette décision, nous réclamons l’adoption immédiate des dérogations nécessaires et l’ouverture d’une mission d’information parlementaire sur les distorsions de concurrence qui touchent l’agriculture française".