Voici quelques jours le Conseil Départemental de la Gironde avait décidé de faire évacuer son immeuble de Mériadeck, à Bordeaux, suite à des malaises subis par des membres du personnel. Il fait le point dans ce communiqué:
"Suite aux incidents survenus en début de semaine au sein de l’immeuble « Croix du palais », le Département avait diligenté une entreprise spécialisée (Grease / Kelair) pour effectuer des prélèvements et des analyses de l’air ambiant.
Les premiers retours du laboratoire parvenus ce jour en fin de matinée ont montré une présence de divers Composés organiques volatils (COV) très légèrement supérieure aux seuils recommandés, qui explique l’atmosphère inconfortable et les symptômes observés (cf. picotements ou gènes respiratoires ressentis par certaines personnes).
Les teneurs observées de ces COV ne présentent cependant aucun risque immédiat pour la santé.
Les sources de l’incident restent encore à déterminer. Elles sont cependant probablement liées aux émanations des matériaux et / ou des mobiliers neufs. Ce phénomène courant, appelé « relargage », s’est vraisemblablement trouvé amplifié par la mise en chauffe du bâtiment en période hivernale.
En application du principe de précaution, le Conseil départemental a donc pris la décision de ne pas réintégrer les agents au sein du bâtiment.
Dans un premier temps, une hyper-ventilation et une surchauffe du bâtiment devraient permettre d’accélérer le « phénomène de relargage » des différents matériaux (peinture, revêtements de sols, colles…) et ainsi favoriser l’évacuation naturelle des particules.
Dès la semaine prochaine, l’entreprise Grease / Kelair installera également des capteurs dans le bâtiment afin de mesurer en temps réel l’évacuation des Composés Organiques Volatils.
Parallèlement, des recherches approfondies sont d’ores et déjà en cours pour déterminer l’origine exacte de l’incident (cf. concentration élevée en raison du nombre de matériaux et mobiliers neufs réunis dans un bâtiment à haute qualité environnementale chauffé, ou type de matériaux, ou de mobilier particulièrement émissif).
Les agents ne réintégreront l’immeuble « Croix du Palais » qu’après la réalisation de nouvelles analyses à tous les étages attestant de la bonne qualité de l’air ambiant.
Dans l’attente, le relogement temporaire des agents est prolongé. De nouvelles salles de réunion et bureaux vont encore être aménagés et les agents concernés par le télétravail poursuivront leurs missions normalement sur leurs sites d’accueil respectifs.
Toutes ces dispositions doivent permettre d’assurer la continuité du service public auprès des girondins. Dès lundi 5 décembre 2016, les agents se sont d’ailleurs aussitôt mobilisés avec solidarité et efficacité.
Ainsi, la plateforme téléphonique, le service de numérisation et une partie des services comptables, déjà relogés au sein de l’immeuble Gironde, sont à nouveau opérationnels.
La collectivité communiquera très prochainement à réception des prochaines analyses."
"Suite aux incidents survenus en début de semaine au sein de l’immeuble « Croix du palais », le Département avait diligenté une entreprise spécialisée (Grease / Kelair) pour effectuer des prélèvements et des analyses de l’air ambiant.
Les premiers retours du laboratoire parvenus ce jour en fin de matinée ont montré une présence de divers Composés organiques volatils (COV) très légèrement supérieure aux seuils recommandés, qui explique l’atmosphère inconfortable et les symptômes observés (cf. picotements ou gènes respiratoires ressentis par certaines personnes).
Les teneurs observées de ces COV ne présentent cependant aucun risque immédiat pour la santé.
Les sources de l’incident restent encore à déterminer. Elles sont cependant probablement liées aux émanations des matériaux et / ou des mobiliers neufs. Ce phénomène courant, appelé « relargage », s’est vraisemblablement trouvé amplifié par la mise en chauffe du bâtiment en période hivernale.
En application du principe de précaution, le Conseil départemental a donc pris la décision de ne pas réintégrer les agents au sein du bâtiment.
Dans un premier temps, une hyper-ventilation et une surchauffe du bâtiment devraient permettre d’accélérer le « phénomène de relargage » des différents matériaux (peinture, revêtements de sols, colles…) et ainsi favoriser l’évacuation naturelle des particules.
Dès la semaine prochaine, l’entreprise Grease / Kelair installera également des capteurs dans le bâtiment afin de mesurer en temps réel l’évacuation des Composés Organiques Volatils.
Parallèlement, des recherches approfondies sont d’ores et déjà en cours pour déterminer l’origine exacte de l’incident (cf. concentration élevée en raison du nombre de matériaux et mobiliers neufs réunis dans un bâtiment à haute qualité environnementale chauffé, ou type de matériaux, ou de mobilier particulièrement émissif).
Les agents ne réintégreront l’immeuble « Croix du Palais » qu’après la réalisation de nouvelles analyses à tous les étages attestant de la bonne qualité de l’air ambiant.
Dans l’attente, le relogement temporaire des agents est prolongé. De nouvelles salles de réunion et bureaux vont encore être aménagés et les agents concernés par le télétravail poursuivront leurs missions normalement sur leurs sites d’accueil respectifs.
Toutes ces dispositions doivent permettre d’assurer la continuité du service public auprès des girondins. Dès lundi 5 décembre 2016, les agents se sont d’ailleurs aussitôt mobilisés avec solidarité et efficacité.
Ainsi, la plateforme téléphonique, le service de numérisation et une partie des services comptables, déjà relogés au sein de l’immeuble Gironde, sont à nouveau opérationnels.
La collectivité communiquera très prochainement à réception des prochaines analyses."