La Coordination Lycéenne de Bordeaux communique:
"Dans le prolongement de la lutte contre la loi travail, les lycéens et lycéennes de Bordeaux sont resté-e-s mobilisé-e-s, et ce, depuis le 9 mars.
Cette lutte s'inscrit donc dans une contestation nationale de grande ampleur, face à une loi que 70% des jeunes rejettent.
Néanmoins, Manuel Valls a décidé hier, mardi 10 mai, d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. Cet usage bloque ainsi les débats, et permet le passage en force du projet de loi travail.
Nous, Coordination Lycéenne de Bordeaux, dénonçons l'usage de cet article. En effet, nous le considérons comme un danger pour notre démocratie, sachant que la séparation des pouvoirs, telle que définie dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, n'est plus effective.
De plus, les débats à l'Assemblée Nationale commençant à peine, il n'y avait pas de nécessité à recourir à un tel outil. Cela constitue donc un refus de prendre en compte une opinion contestataire majoritaire au sein de la société française.
Face à ce déni manifeste de démocratie, nous estimons qu'il est urgent d'agir, sur tous les terrains.
Nous appelons donc l'ensemble des lycéen-ne-s de Bordeaux à continuer de se mobiliser au maximum durant les prochaines actions, quelles qu'elles soient.
Nous organisons une manifestation jeudi 12 mai à 12h30, place de la Victoire"
"Dans le prolongement de la lutte contre la loi travail, les lycéens et lycéennes de Bordeaux sont resté-e-s mobilisé-e-s, et ce, depuis le 9 mars.
Cette lutte s'inscrit donc dans une contestation nationale de grande ampleur, face à une loi que 70% des jeunes rejettent.
Néanmoins, Manuel Valls a décidé hier, mardi 10 mai, d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. Cet usage bloque ainsi les débats, et permet le passage en force du projet de loi travail.
Nous, Coordination Lycéenne de Bordeaux, dénonçons l'usage de cet article. En effet, nous le considérons comme un danger pour notre démocratie, sachant que la séparation des pouvoirs, telle que définie dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, n'est plus effective.
De plus, les débats à l'Assemblée Nationale commençant à peine, il n'y avait pas de nécessité à recourir à un tel outil. Cela constitue donc un refus de prendre en compte une opinion contestataire majoritaire au sein de la société française.
Face à ce déni manifeste de démocratie, nous estimons qu'il est urgent d'agir, sur tous les terrains.
Nous appelons donc l'ensemble des lycéen-ne-s de Bordeaux à continuer de se mobiliser au maximum durant les prochaines actions, quelles qu'elles soient.
Nous organisons une manifestation jeudi 12 mai à 12h30, place de la Victoire"