Ph Paysud
Le Festival International de piano de La Roque d'Anthéron a eu la bonne idée de s'élargir au-delà des seuls virtuoses du clavier. L'Orchestre National de Hongrie que dirige brillamment son chef en titre Zoltán Kocsis vient d'en faire une éclatante démonstration au cours d'une soirée qui était réservée à la formation hongroise. Il faut dire que ni le célèbre Festival, ni ce chef ne trahissaient l'esprit pianistique :Zoltán Kocsis est lui-même un pianiste de renom bardé de hautes récompenses, On a pu d'ailleurs s'en rendre compte ce soir-là à travers le Concerto no 27 de Mozart. Bien que cumulant direction d'orchestre et clavier, Zoltán Kocsis sait extraire le meilleur de l'oeuvre.
Néanmoins c'est dans la partie du programme réservée à l'orchestre symphonique que l'on aura le plus apprécié le Hongrois et ses compatriotes. La direction de Zoltán Kocsis sera peut-être considérée comme un peu trop "théâtrale" par les puristes, mais les autres auront apprécié ses gestes expressifs visant à manipuler l'orchestre dans ses profondeurs et à en tirer le meilleur. Le meilleur des violons en particulier,esprit hongrois oblige, C'est aiinsi que la musique s'égrène avec une clarté, une limpidité étonnantes. Parfois on a l'impression d'entendre l'orhestre parler avec des mots tellement c'est précis et expressif. Cet enchantement on l'a vécu à La Roque à travers la Symphonie no 8 de Haydn, l'Orage de Liszt, et surtout la Symphonie no 8 de Dvorak. Le public enthousiaste ne s'y est pas trompé réclamant avec insistance un bis qu'il a obtenu...
Le Festival International de la Roque d'Anthéron se poursuit notamment ce lundi avec un hommage à la pianiste trop tôt disparue Brigitte Engerer.
Le programme
Néanmoins c'est dans la partie du programme réservée à l'orchestre symphonique que l'on aura le plus apprécié le Hongrois et ses compatriotes. La direction de Zoltán Kocsis sera peut-être considérée comme un peu trop "théâtrale" par les puristes, mais les autres auront apprécié ses gestes expressifs visant à manipuler l'orchestre dans ses profondeurs et à en tirer le meilleur. Le meilleur des violons en particulier,esprit hongrois oblige, C'est aiinsi que la musique s'égrène avec une clarté, une limpidité étonnantes. Parfois on a l'impression d'entendre l'orhestre parler avec des mots tellement c'est précis et expressif. Cet enchantement on l'a vécu à La Roque à travers la Symphonie no 8 de Haydn, l'Orage de Liszt, et surtout la Symphonie no 8 de Dvorak. Le public enthousiaste ne s'y est pas trompé réclamant avec insistance un bis qu'il a obtenu...
Le Festival International de la Roque d'Anthéron se poursuit notamment ce lundi avec un hommage à la pianiste trop tôt disparue Brigitte Engerer.
Le programme