Ceci se passait, samedi soir 26 septembre, en l'église Ste Croix de Bordeaux en compagnie des voix, en première partie, de la Jeune académie vocale d'Aquitaine, et en seconde partie du Choeur national des jeunes A coeur joie. Le tout dans un bain de musiques du XX° et XXI°. La première partie fut une leçon d'orfèvrerie où chaque voix d'enfant se détachait dans son registre et sa couleur d'une manière assez exceptionnelle. Elles venaient s'accoler les unes aux autres comme des aimants. Ce travail de précision, on le doit à la directrice de chant, Marie Chavanel.
La seconde partie nous a permis d'apprécier un autre groupe composé d'une trentaine de jeunes adultes dirigés cette année par Fred Sjöberg qui assurera cette fonction uniquement pour une période de trois ans selon la tradition de cette chorale. Le programme choisi a été peut être, selon mon goût, un peu trop hétéroclite. Sur les huit morceaux proposés, une page musicale contemporaine m'a subjugé. Les choristes étaient placés aux quatre coins de l'église. Ainsi, les voix se croisaient dans l'espace, s'attendaient, se superposaient, éclataient. Quel bal de notes sous les voûtes de cette église ! Un moment très fort. Je reste persuadé que la musique classique contemporaine, voire expérimentale, a plus que jamais sa place dans les bâtiments religieux à la condition toutefois qu'une mise en espace des chanteurs soit appliquée (comme ce soir). C'est alors que le public deviendra alors agréablement prisonnier de l'oeuvre musicale et pourra plus aisément la découvrir et la déguster.
Au cours de cette soirée, j'ai toutefois regretté de ne pas avoir entendu les présentations de chaque oeuvre (pas de micro dans un tel espace ?). Un petit document écrit récapitulant l'ensemble des morceaux choisis aurait été le bienvenu. Le nom du musicien est aussi important que les noms de ceux qui le chantent. Surtout dans un répertoire moins connu. Dommage, car en quittant les lieux on reste sur sa faim : quels étaient les morceaux chantés et quels en étaient les auteurs ?
La seconde partie nous a permis d'apprécier un autre groupe composé d'une trentaine de jeunes adultes dirigés cette année par Fred Sjöberg qui assurera cette fonction uniquement pour une période de trois ans selon la tradition de cette chorale. Le programme choisi a été peut être, selon mon goût, un peu trop hétéroclite. Sur les huit morceaux proposés, une page musicale contemporaine m'a subjugé. Les choristes étaient placés aux quatre coins de l'église. Ainsi, les voix se croisaient dans l'espace, s'attendaient, se superposaient, éclataient. Quel bal de notes sous les voûtes de cette église ! Un moment très fort. Je reste persuadé que la musique classique contemporaine, voire expérimentale, a plus que jamais sa place dans les bâtiments religieux à la condition toutefois qu'une mise en espace des chanteurs soit appliquée (comme ce soir). C'est alors que le public deviendra alors agréablement prisonnier de l'oeuvre musicale et pourra plus aisément la découvrir et la déguster.
Au cours de cette soirée, j'ai toutefois regretté de ne pas avoir entendu les présentations de chaque oeuvre (pas de micro dans un tel espace ?). Un petit document écrit récapitulant l'ensemble des morceaux choisis aurait été le bienvenu. Le nom du musicien est aussi important que les noms de ceux qui le chantent. Surtout dans un répertoire moins connu. Dommage, car en quittant les lieux on reste sur sa faim : quels étaient les morceaux chantés et quels en étaient les auteurs ?