PH FIAC
Extrait du communiqué de Pact'Alim:
Pact’Alim, porte-parole des 3000 PME & ETI de l’alimentation, alerte les pouvoirs publics et le régulateur sur les conséquences d’une nouvelle alliance à l’achat entreles groupements de distribution Intermarché, Auchan et Casino, baptisée Aura Retail.
Informée dès le mois d’avril de cette hypothèse, Pact’Alim avait immédiatement alerté l’Autorité de la Concurrence sur les craintes et interrogations suscitées par ce nouveau rapprochement à l’achat qui devrait être opérationnel dès l’automne, soit pour les négociations commerciales 2025.
Ce nouveau rapprochement s’inscrit dans une configuration des négociations commerciales 2025 qui s’annonce à nouveau tendue pour les PME et ETI au regard notamment du développement des centrales internationales ou encore des rapprochements intervenus entre les autres principales
enseignes et notamment de l’acquisition de Cora/Match par Carrefour.
Les objectifs annoncés de ce nouveau partenariat et confirmés dans un communiqué de presse daté du 23 septembre 2024 seraient de « préserver la souveraineté alimentaire française, renforcer les réseaux propres à chaque enseigne et mener les négociations tarifaires avec les grands industriels ».
Bien au contraire, la portée du partenariat et la puissance d’achat qu’il va générer, ne peuvent qu’inquiéter notre souveraineté alimentaire, dans le contexte de tensions croissantes dans l’ensemble de la filière. Dès son lancement, il est déjà annoncé qu’Aura Retail Achats Alimentaires « opèrera des synergies à l’achat pour près de 200 industriels marques nationales PGC-FLS pour les enseignes Intermarché-Netto, Auchan et Casino ». L’intention de viser les PME et ETI est clairement annoncée !
La nouvelle entité juridique constituée d’Intermarché, Auchan et Casino, disposera d’une part de marché particulièrement importante puisque ces enseignes représentent déjà à ce jour une part de marché cumulée de 28,5%, soit très largement au-dessus de celle de 15% visée par la Commission
européenne pour apprécier s’il est probable que les membres d’un accord d’achats groupés disposent d’un pouvoir de marché susceptible des produire des effets restrictifs sur la concurrence.
Pact’Alim, porte-parole des 3000 PME & ETI de l’alimentation, alerte les pouvoirs publics et le régulateur sur les conséquences d’une nouvelle alliance à l’achat entreles groupements de distribution Intermarché, Auchan et Casino, baptisée Aura Retail.
Informée dès le mois d’avril de cette hypothèse, Pact’Alim avait immédiatement alerté l’Autorité de la Concurrence sur les craintes et interrogations suscitées par ce nouveau rapprochement à l’achat qui devrait être opérationnel dès l’automne, soit pour les négociations commerciales 2025.
Ce nouveau rapprochement s’inscrit dans une configuration des négociations commerciales 2025 qui s’annonce à nouveau tendue pour les PME et ETI au regard notamment du développement des centrales internationales ou encore des rapprochements intervenus entre les autres principales
enseignes et notamment de l’acquisition de Cora/Match par Carrefour.
Les objectifs annoncés de ce nouveau partenariat et confirmés dans un communiqué de presse daté du 23 septembre 2024 seraient de « préserver la souveraineté alimentaire française, renforcer les réseaux propres à chaque enseigne et mener les négociations tarifaires avec les grands industriels ».
Bien au contraire, la portée du partenariat et la puissance d’achat qu’il va générer, ne peuvent qu’inquiéter notre souveraineté alimentaire, dans le contexte de tensions croissantes dans l’ensemble de la filière. Dès son lancement, il est déjà annoncé qu’Aura Retail Achats Alimentaires « opèrera des synergies à l’achat pour près de 200 industriels marques nationales PGC-FLS pour les enseignes Intermarché-Netto, Auchan et Casino ». L’intention de viser les PME et ETI est clairement annoncée !
La nouvelle entité juridique constituée d’Intermarché, Auchan et Casino, disposera d’une part de marché particulièrement importante puisque ces enseignes représentent déjà à ce jour une part de marché cumulée de 28,5%, soit très largement au-dessus de celle de 15% visée par la Commission
européenne pour apprécier s’il est probable que les membres d’un accord d’achats groupés disposent d’un pouvoir de marché susceptible des produire des effets restrictifs sur la concurrence.