Ph Paysud
A travers le CIFOG (Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras) les professionnels -qui sont aux prises avec les conséquences de l'arrêt de la production imposée par les pouvoirs publics pour lutter contre la grippe aviaire- lancent un cri d'alarme à propos de l'insuffisance des compensations pour l'aval de la filière. 4000 salariés seront en effet au chômage technique début mai. Voici le communiqué du CIFOG:
« Les représentants du CIFOG ont pris connaissance ce jour des dispositions financière prévues pour l'amont et l'aval de la filière dans le cadre du plan d’éradication de l’influenza aviaire et déplorent que le gouvernement ne prenne pas la juste mesure des conséquences sociales et économiques qui menacent plus de 4 000 emplois dans les entreprises de l'aval.
"Si la filière se déclare plutôt confiante concernant l’indemnisation des producteurs qui devraient être accompagnés à hauteur de 130 millions d'euros, le CIFOG reste vigilant sur les modalités de sa mise en œuvre : l’annonce d’un acompte de l’ordre de 50 % de la perte à fin mai est une bonne nouvelle.
"En revanche, le CIFOG s'alarme d’une prise en compte insuffisante des besoins de l'aval du Sud ouest (abattoirs et ateliers de transformation). En effet, alors que se profile l'arrêt total de l'activité dans les entreprises, la seule mesure annoncée est très en deçà des enjeux économiques. Seule une avance sur trésorerie remboursable de 60 millions a fait l'objet d'une annonce par l'État. Or, le 2 mai prochain le vide sanitaire sera effectif dans les 18 départements et 4 000 salariés des entreprises d'abattage et de transformation seront en chômage technique pour une période de 3 à 4 mois. Le chiffre d'affaire perdu ne sera pas récupérable et la grande majorité des charges devra être assumée par les entreprises : sans aides de l'État, faillites et plan sociaux sont inévitables, particulièrement dans les nombreuses petites, moyennes ou grandes entreprises de la filière.
"Outre les avances de trésorerie, le CIFOG continue à demander des mesures d’exonération ou allègement des charges sociales ou fiscales et de financement total de la mesure d’activité partielle.
Face à cette situation inédite et exceptionnelle, les professionnels ont rempli leur rôle en s'organisant et en assumant la mise en place technique du plan d'éradication. Ils demandent donc à l'État de prendre sa part de responsabilité et d'assumer les conséquences financières du vide sanitaire imposé à l'ensemble de la filière et de ne pas abandonner les entreprises de l'aval.
Aider l'amont sans accompagner l'aval reviendrait à condamner l'ensemble de la filière Foie Gras du Sud Ouest qui joue un rôle économique majeur au niveau régional et national »
« Les représentants du CIFOG ont pris connaissance ce jour des dispositions financière prévues pour l'amont et l'aval de la filière dans le cadre du plan d’éradication de l’influenza aviaire et déplorent que le gouvernement ne prenne pas la juste mesure des conséquences sociales et économiques qui menacent plus de 4 000 emplois dans les entreprises de l'aval.
"Si la filière se déclare plutôt confiante concernant l’indemnisation des producteurs qui devraient être accompagnés à hauteur de 130 millions d'euros, le CIFOG reste vigilant sur les modalités de sa mise en œuvre : l’annonce d’un acompte de l’ordre de 50 % de la perte à fin mai est une bonne nouvelle.
"En revanche, le CIFOG s'alarme d’une prise en compte insuffisante des besoins de l'aval du Sud ouest (abattoirs et ateliers de transformation). En effet, alors que se profile l'arrêt total de l'activité dans les entreprises, la seule mesure annoncée est très en deçà des enjeux économiques. Seule une avance sur trésorerie remboursable de 60 millions a fait l'objet d'une annonce par l'État. Or, le 2 mai prochain le vide sanitaire sera effectif dans les 18 départements et 4 000 salariés des entreprises d'abattage et de transformation seront en chômage technique pour une période de 3 à 4 mois. Le chiffre d'affaire perdu ne sera pas récupérable et la grande majorité des charges devra être assumée par les entreprises : sans aides de l'État, faillites et plan sociaux sont inévitables, particulièrement dans les nombreuses petites, moyennes ou grandes entreprises de la filière.
"Outre les avances de trésorerie, le CIFOG continue à demander des mesures d’exonération ou allègement des charges sociales ou fiscales et de financement total de la mesure d’activité partielle.
Face à cette situation inédite et exceptionnelle, les professionnels ont rempli leur rôle en s'organisant et en assumant la mise en place technique du plan d'éradication. Ils demandent donc à l'État de prendre sa part de responsabilité et d'assumer les conséquences financières du vide sanitaire imposé à l'ensemble de la filière et de ne pas abandonner les entreprises de l'aval.
Aider l'amont sans accompagner l'aval reviendrait à condamner l'ensemble de la filière Foie Gras du Sud Ouest qui joue un rôle économique majeur au niveau régional et national »